Sextorsion à Smara: un faux Khaliji piège des femmes mariées

DR

Revue de presseKiosque360. Une jeune femme récemment mariée est tombée dans le piège d’un professionnel de la sextorsion. Des photos et vidéos d’elle dans des postures érotiques ont fait le tour de la ville de Smara via WhatsApp. Une enquête est ouverte.

Le 05/01/2017 à 23h03

Les habitants de Smara se sont réveillés sous le choc d’un scandale sexuel qui a fait trembler la ville du sud. Et pour cause, des enregistrements et des photos à caractère pornographique ont été diffusés sur Facebook et WhatsApp montrant une femme de la région dans des postures érotiques. C’est ce qui a poussé la police judiciaire à mener une enquête afin de trouver l’identité d’un professionnel du chantage sexuel.

Selon le quotidien Assabah qui traite ce fait divers dans son édition du vendredi 6 janvier, l’audition menée avec la première victime a révélé que le maître chanteur se faisait passer pour un ressortissant d’un pays du Golfe et entretenait des relations amoureuses avec ses victimes. Ensuite, il leur demandait d’avoir des relations sexuelles «virtuelles» via la webcam avant de les faire chanter avec les photos et vidéos enregistrées.

La première victime, dont les enregistrements ont été diffusés et ont fait le tour de la ville, est une jeune femme récemment mariée à un chauffeur de poids lourd. Ces enregistrements la montre nue, dans des postures érotiques, face à la caméra. Lors de son audition, la jeune femme a affirmé avoir fait connaissance avec son extorqueur sur Facebook où il s’est présenté à elle comme étant un richissime cheikh originaire d'un pays du Golfe. La relation entre eux évolue jusqu’à ce qu’il arrive à la convaincre d’avoir une relation sexuelle virtuelle sans qu’elle ne se doute une seconde qu’elle est filmée à son insu. 

Assabah affirme que les autorités locales ont fait de cette enquête une priorité afin d’éviter la publication de tout autre probable enregistrement du même type. Surtout que le témoignage de la première victime conforte la police judiciaire dans l’idée que son maître chanteur est un professionnel de la sextorsion qui doit avoir à son actif plusieurs autres victimes. 

Par Fayza Senhaji
Le 05/01/2017 à 23h03