Près de 3.000 morts et plus de 5.000 blessés, en plus des dégâts matériels innombrables. C’est le bilan provisoire du violent séisme d’Al Haouz, le plus puissant jamais enregistré dans le royaume. La puissance du tremblement de terre a détruit des infrastructures routières, rendant ainsi l’accès pratiquement impossible à des douars des régions montagneuses.
Les jours qui ont suivi la catastrophe, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 16 et 17 septembre, «des citoyens sinistrés envoyaient des vidéos et des photos montrant l’ampleur des dégâts, appelant les secours qui n’arrivaient pas à les rejoindre, à cause des routes complètement détruites et barrées par de gros rochers».
L’ampleur du drame, indique le quotidien, «aurait même surpris les différentes équipes de secouristes qui n’ont pu accéder qu’aux zones les plus proches, alors que les douars reculés n’ont été atteints qu’après de multiples interventions pour assurer l’ouverture des routes».
C’est pourquoi, rappelle le quotidien, «le nombre de morts grimpait au fur et mesure que les équipes d’intervention arrivaient dans les zones sinistrées les plus reculées».
Dans ce cadre, le quotidien souligne «l’apport des différentes composantes de la société civile qui orientaient les équipes d’intervention vers les zones éloignées, tout en apportant de l’aide aux ménages sinistrés». Parallèlement, «un immense élan de solidarité s’organisait, s’amplifiait et se poursuivait depuis différentes régions du royaume en direction des zones touchées par le violent séisme».
Ainsi, note le quotidien, en peu de temps, des milliers de tonnes d’aides humanitaires ont été acheminées vers les différentes zones impactées par le séisme. Mais, fait remarquer le quotidien, certaines pratiques qui interpellent à plus d’un titre ont été constatées. Autant dire qu’il va falloir tirer les enseignements nécessaires pour agir.