Rabat: une soirée romantique se termine par un meurtre

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. A Rabat, le quartier de l’Océan a été secoué, lundi au petit matin, par l'étrange mort d’une jeune femme qui passait une soirée intime avec son compagnon.

Le 21/04/2020 à 20h59

Alors que les temps sont au confinement et à l’extrême prudence, certains osent des aventures pour le moins anachroniques. Au prix de leur vie. C’est ainsi que, dans le quartier de l’Océan de Rabat, une jeune fille a été retrouvée morte, gisant à même le sol et baignant dans son sang, au matin du lundi 20 avril.

Peu avant son décès, elle se trouvait avec son compagnon, dans un appartement situé au troisième étage de l'immeuble au pied duquel elle a été retrouvée. Les amants partageaient une soirée arrosée quand une dispute à éclaté entre eux. Reste à savoir si la jeune fille s'est jetée dans le vide, ou si elle a été poussée par son compagnon.

Le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du mercredi 22 avril, indique que tout a commencé quand des patrouilles veillant au respect de l’état d’urgence sanitaire ont été informées de la présence d'un corps sans vie gisant sur le trottoir du quartier précité. Les forces l'ordre ont vite fait de découvrir que la victime avait passé la soirée en compagnie de son amant. Trouvé das un état d’ébriété avancée, ce dernier a été appréhendé pour enquête. 

Interrogé, le suspect a nié toute implication dans cette mort et affirmé que la fille s’était jetée d’elle-même par la fenêtre. Le parquet général a cependant ordonné un complément d’enquête pour soupçons de meurtre. L'homme est actuellement en garde à vue et tout porte à croire que celle-ci sera prolongée, avance le quotidien.

Le corps de la victime a, entre-temps, été transféré à la morgue du centre hospitalier universitaire de Rabat pour autopsie. Celle-ci permettra de dire s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre déguisé. L’enquête suit son cours et le suspect sera présenté devant le juge d’instruction jeudi 23 avril. 

Citant des sources proches de la victime, le quotidien Assabah rapporte qu’elle était serveuse dans un café du quartier. Sans histoires et particulièrement réservée, selon les témoins, elle a perdu son emploi quand l’établissement où elle travaillait a dû cesser son activité, suite à la proclamation de l’état d’urgence sanitaire et la fermeture des lieux publics. Pour l'heure, le mystère de sa mort reste entier.

Par Maya Zidoune
Le 21/04/2020 à 20h59