Prisons. La vérité sur la prétendue grève de la faim de Taoufik Bouachrine

DR

Taoufik Bouachrine, le journaliste incarcéré pour des délits de droit commun, n’observe pas de grève de la faim. C’est ce que vient d’expliquer la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).

Le 04/12/2019 à 11h45

Contrairement aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux et par certains sites électroniques, Taoufik Bouachrine n’observe pas de grève de la faim.

C’est ce que précise, dans un communiqué, la DGAPR. Selon cette administration, le fondateur et ex-directeur d’Akhbar Al Yaoum a soumis, le 2 décembre à la direction de la prison de Aïn Borja (Casablanca), un écrit l’informant de sa décision d’observer une grève de la faim pour «obtenir un traitement spécial et différent de celui réservé au reste des prisonniers».

Dans l’après-midi de la même journée, Taoufik Bouachrine a remis à la même direction un autre écrit annonçant la suspension de sa grève. Il a pris ses repas et reçu d’autres denrées alimentaires en plus de produits qu’il a acquis auprès de la cantine de la prison, ajoute la DGAPR.

En tout, selon la même source, sa grève de la faim n’a duré que quelques heures, mais, malgré cela, les mêmes rumeurs ont continué à circuler faisant état de l’intervention de «plusieurs personnalités» pour lui demander de suspendre sa (présumée) grève de la faim.

Poursuivi pour de graves accusations (viols, tentatives de viol…), Taoufik Bouachrine purge une peine de prison de 15 ans.

Par Rahim Sefrioui
Le 04/12/2019 à 11h45