Mohammédia: arrestation de deux violeurs et de leurs complices

Cinq personnes, dont une femme, ont été récemment arrêtées par la police judiciaire de Mohammédia pour leur implication dans une affaire de viol assortie de pornographie, vol avec violence, extorsion de fond et recel. Le parquet a ordonné leur maintien en garde à vue.

Le 24/04/2015 à 19h00

L'histoire a commencé dans un café de Mohammédia. Deux jeunes amies attablées étaient à la recherche d'une chambre à louer. Un client du même café s'est proposé de les aider à la trouver et a demandé à l'une d'elles de l'accompagner pour la lui montrer. Ne se doutant de rien, la fille a accompagné le repris de justice sans aucune crainte de sa part. Mais au lieu de lui faire visiter la chambre qu'elle avait l'intention de louer, il l'a emmenée chez un ami, un autre repris de justice, et là ils l'ont violée sous la menace d'armes blanches. Ils ont pris des photos d'elle pendant leur sale besogne, pensant se servir de ces clichés comme gage de son silence, avant de la séquestrer sur place.

Le faux bienfaiteur a fait ensuite demi-tour au café pour rencontrer l'amie de la victime. Il lui a montré les photos de sa copine et lui a soutiré 800 DH et un téléphone portable pour les supprimer. Comme ce n'était pas suffisant, il est retourné finalement auprès de la victime, l'a une nouvelle fois violée et lui a arraché sous la menace 500 DH et son téléphone portable avant de la relâcher.

Ayant tout perdu, la victime s'est rendue au commissariat pour déposer plainte et donner le signalement de ses agresseurs dont une nouvelle victime a été découverte grâce à l'enquête menée par la police judiciaire. Les accusés ont fini par être arrêtés et ont avoué avoir vendu les téléphones à un receleur à qui ils avaient l'habitude de vendre le butin de leurs vols. Ce dernier a également été arrêté en plus d'une entremetteuse qui se chargeait de trouver des filles aux deux accusés principaux, ainsi que le gérant d'un laboratoire photo accusé d'avoir développé les photos pornographiques de la victime.

Par Fatima Moho
Le 24/04/2015 à 19h00