La deuxième édition du Salon marocain des jeux électroniques, qui se tient actuellement à Rabat jusqu’au dimanche 6 juillet, confirme l’ambition du Royaume de s’imposer comme un hub régional dans l’industrie du jeu vidéo. Cet objectif se manifeste par une forte affluence d’investisseurs étrangers, la participation de plusieurs universités et institutions marocaines, ainsi que la signature d’accords stratégiques dès la deuxième journée du salon, écrit le quotidien Al Akhbar dans son édition du samedi 5 juillet.
Parmi les temps forts de cette édition, la présence de Yoshiki Okamoto, une figure légendaire du game design mondial, connu notamment pour son travail sur des titres emblématiques, a marqué les esprits. Invité d’honneur du salon, le concepteur japonais a été accueilli par le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd. Une présence de prestige qui a conféré une envergure internationale à l’événement et offert aux participants une occasion précieuse de dialoguer avec l’un des grands noms de l’industrie, lit-on.
En parallèle, le salon a accueilli une série de rencontres d’affaires réunissant les représentants d’une trentaine d’entreprises majeures issues de pays comme la France, l’Allemagne, la Corée du Sud ou encore le Japon. Ces échanges ont porté sur les perspectives de collaboration et d’investissement au Maroc, traduisant un intérêt croissant pour le potentiel du marché national, notamment dans le secteur des technologies créatives et numériques.
Clôturant une journée riche en annonces, deux entreprises internationales (TA Publishing et Gamearly) ont officialisé leur intention de s’implanter au Maroc. Les deux structures prévoient le lancement de projets à la fois productifs et formatifs dans le domaine du jeu vidéo. Une initiative qui souligne la confiance accrue dans l’écosystème numérique marocain et conforte la place du Royaume comme destination attractive pour les industries créatives.
Ces investissements devraient contribuer à la création d’emplois, au transfert de savoir-faire, ainsi qu’à la montée en compétence des talents locaux dans la production vidéoludique.
Les universités et institutions marocaines, présentes sur des stands dédiés, ont quant à elles mis en avant leurs programmes de formation spécialisés. Ces cursus allient enseignements théoriques en mathématiques, informatique et communication, à des volets pratiques, avec pour ambition de former une nouvelle génération de professionnels capables d’accompagner le développement du secteur.