Le diabète augmente le risque de développer des formes graves du Covid-19, rappelle le ministère de la Santé

Le ministère de la Santé.

Le ministère de la Santé. . DR

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, qui intervient le 14 novembre, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a souligné que les personnes diabétiques figurent parmi les catégories les plus touchées par le Covid-19, et précise qu’elles constituent une bonne partie des cas hospitalisés et des décès.

Le 14/11/2021 à 09h30

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a rappelé, dans un communiqué diffusé ce dimanche 14 novembre 2021 suite à la célébration annuelle de la Journée mondiale du diabète, que le taux de létalité du Covid-19 est nettement plus élevé chez les personnes atteintes de maladies chroniques, notamment du diabète, étant donné qu’elles sont à risque de développer des formes sévères de la maladie. 

Au Maroc, plus de 2,7 millions de personnes âgées de 18 ans et plus souffrent de diabète. La moitié d’entre eux ne sont pas conscients de leur état, et plus de 15.000 enfants souffrent de cette maladie. Et la tendance ne semble pas près de s’inverser, puisque 35.000 à 45.000 nouveaux cas sont enregistrés tous les ans. 

Le département de la Santé a tenu à rappeler les mesures d’hygiène et les gestes barrières à adopter pour limiter la transmission du virus, tels que le port du masque, le respect de la distanciation physique, le lavage ou la désinfection des mains et l'évitement des rassemblements.

Le ministère de la Santé a également lancé un appel à tous à se faire vacciner au plus vite, afin de faire face à la progression rapide des nouveaux variants, précisant que les vaccins anti-Covid-19 protègent contre les formes graves du coronavirus, en particulier chez les personnes atteintes de maladies chroniques.

Le ministère de la Santé a, par ailleurs, souligné que l’Organisation mondiale de la Santé a choisi de célébrer cette journée sous le thème «Accès aux soins du diabète», précisant que ce choix s’explique par le fait qu’un nombre trop important de personnes n’ont toujours pas accès aux produits de diagnostic, aux médicaments et aux dispositifs de suivi qui peuvent aider à la prise en charge du diabète.

Par Majda Benthami
Le 14/11/2021 à 09h30