L'amour à la marocaine

A la folie, passionnément, pas du tout… "Comment les Marocains aiment-ils ?" C’est la question que se pose Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition week-end datée du samedi 11 mai. Selon le quotidien arabophone,"les méthodes changent mais l’amour reste le même".

Entre les romantiques à fleur bleue et les machistes qui n’osent pas déclarer leur flamme à leur douce moitié, les "habitudes amoureuses des Marocains" sont passées à la loupe par le journal. "Chacun y va de sa technique", poursuit Al Ahdath Al Maghribya qui consacre une partie de son dossier à l’éducation amoureuse chez les familles marocaines. En effet, contrairement à ce que l’on serait tenté de croire, "pères et mères apprennent à leurs enfants l’abécédaire de l’amour", constate le quotidien qui agrémente son analyse de commentaires et de témoignages.

"Nous n’étions pas éduquées pour avoir des sentiments mais pour être de bonnes épouses", confie l’une des grand-mères approchées pour ce dossier. On y retrouvera également "les histoires d’amour chez les Marocains d’antan".

Pas simple d'être amoureux  A tour de confessions, Al Ahdath Al Maghribiya aborde également sur ces colonnes la question des relations de jeunes couples et ce de deux points de vues différents. D’un côté, ces dames "privées d’affection et de mots doux", de l’autre de jeunes hommes qui souffrent de ne pas pouvoir cacher leurs sentiments. "Entre l’envoûtement et le manque de personnalité", il n’est pas simple d’être amoureux lorsqu’on est Marocain. En effet, en dépit des évolutions des mœurs et des générations, les Marocains -amoureux- restent encore très frileux lorsqu’il s’agit de se mettre à nu et de dévoiler leurs émotions.

D’un côté comme de l’autre, il faut reconnaître que certaines traditions -d’une autre époque- ont encore la peau dure. Si pour l’ancienne génération, l’amour naissait de la vie commune, pour les jeunes marocains trouver l’âme sœur est une autre histoire. Entre les romances de série B et la vie réelle, les Marocains prennent de plus en plus conscience que l’amour n’est pas qu’une affaire de cœur.