La DGSN dresse le bilan de ses opérations de lutte contre «L’boufa» au niveau national

Des quantités de la drogue L'Boufa saisie lors d'une opération de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Dans l’objectif de lutter contre la vente et la diffusion de la drogue dite «L’boufa», la DGSN a conduit, entre le 4 août et le 2 septembre, en étroite collaboration avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), plusieurs opérations sécuritaires sur le terrain. Bilan.

Le 05/09/2023 à 13h28

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) poursuit ses efforts dans la lutte contre le trafic et la consommation de drogues, avec, dans le statut d’ennemi numéro 1, la drogue dure «L’boufa», qui fait en ce moment des ravages dans le pays.

Dans ce cadre, les opérations sécuritaires, menées en étroite collaboration avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) dans les villes de Rabat, Casablanca, El Jadida, Settat, Khouribga, Fès et Laâyoune, entre le 4 août et le 2 septembre, ont abouti à l’arrestation de 112 personnes pour leur implication présumée dans le trafic de L’boufa, et la saisie de 413 grammes de cette drogue.

Ces interventions ciblées ont également permis de démanteler, à Casablanca et à Settat, six réseaux criminels actifs dans la contrebande et la diffusion de drogues dans les zones de Darwa, Lahraouiyine, Mediouna, Rahma et Bouskoura.

Ces opérations sécuritaires ont conduit à l’arrestation de 632 personnes dans des affaires de possession et de vente de drogues et de divers produits psychotropes. Parmi elles, 153 étaient recherchées au niveau national et 479 ont été prises en flagrant délit de vente de stupéfiants.

Les opérations de perquisition et de saisie dans le cadre de ces interventions ont permis la saisie de 28.639 comprimés psychotropes, de 131 kilogrammes de résine de cannabis, de 4 kilogrammes de cocaïne, de 1.208 bouteilles de boissons alcoolisées, 6.215 unités de colles utilisées comme drogue, ainsi que de 55 armes blanches et bombes de gaz lacrymogène, des voitures, des téléphones portables et une arme de chasse susceptibles d’être utilisés dans ces activités criminelles.

Ces opérations sécuritaires se poursuivent au niveau national afin de cibler tous les milieux actifs dans la diffusion de stupéfiants et de substances psychotropes de toutes sortes, qui sont l’une des causes directes de la naissance d’activités criminelles violentes, en particulier dans cette période coïncidant avec le début de l’année scolaire.


Par Khalil Ibrahimi
Le 05/09/2023 à 13h28