«Il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour le bon déroulement de la rentrée scolaire, car toutes les précautions ont été prises pour qu’elle ne subisse aucune perturbation», assurent des sources proches du dossier. Ces dernières ont bien voulu dévoiler, pour Le360, le nombre d’enseignants qui seront mobilisés par le Haut-Commissariat au plan (HCP) et le ministère de l’Intérieur, les deux départements responsables de l’organisation du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
«Il s’agit de près de 20.000 enseignants tous niveaux confondus», affirment nos sources, ajoutant que, pour combler leur absence durant tout le mois de septembre prochain, des remplacements seront prévus au niveau local par les Académies régionales d’éducation et de formation (AREF). Par conséquent, nos interlocuteurs indiquent que, contrairement à certaines rumeurs, le calendrier scolaire arrêté initialement par le ministère de l’Éducation nationale sera respecté à la lettre.
Lire aussi : 7ème RGPH: le roi Mohammed VI adresse une lettre à Aziz Akhannouch
Ainsi, la rentrée est fixée au 2 septembre pour les fonctionnaires, les cadres et les inspecteurs, et au 3 septembre pour les enseignants. Les élèves du préscolaire rejoindront leurs classes le 4 du même mois, alors que les autres niveaux suivront progressivement jusqu’au 6 septembre.
Il en est de même pour les dates des examens -les épreuves du Baccalauréat auront lieu du 29 mai au 2 juin 2025, et le nombre de jours des vacances, qui seront de 55 ou 56 jours, sans compter les vacances estivales.
Lire aussi : Revue du web. CAN 2023: le président de l’AMDH, Aziz Ghali, vivement critiqué pour son soutien à l’Afrique du Sud
Outre les parents d’élèves, qui s’inquiètent pour le rentrée des classes, d’autres voix ont critiqué l’implication des enseignants dans l’opération de recensement, à l’image de Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Dans une sortie médiatique, ce dernier avait qualifié les enseignants engagés dans le RGPH de «3attacha» (hommes de peine ou journaliers), jugeant qu’ils auraient dû laisser leur place aux chômeurs.
Des déclarations qui ont suscité l’indignation dans les rangs des enseignants, qui estiment avoir le droit, à l’instar des autres corps de la fonction publique, de prendre part à l’opération de recensement, et qui invoquent également l’expérience acquise par nombre d’entre eux lors de précédents RGPH.