Samedi 28 septembre, 7h00. À Guelmim, les rues menant au Souk Amhirich sont envahies de passants. Plusieurs familles se fraient un chemin entre les étals déjà installés, prêtes à faire leurs emplettes pour la semaine.
Les premiers clients du jour arrivent tôt, avant que la chaleur ne s’installe. Parmi eux, Najem marche d’un pas déterminé. «Je viens ici tous les samedis depuis des années. On trouve de tout, et surtout, des produits frais et à bon prix», confie-t-il, en se dirigeant vers l’étal de Houssine.
Houssine, l’un des plus anciens vendeurs de légumes du marché, est déjà en pleine activité. «Les oignons, c’est 3 dirhams aujourd’hui, les pommes de terre à 6 dirhams, les tomates à 5 dirhams, les mandarines à 8 dirhams et les oranges à 7 dirhams», annonce-t-il à une cliente en montrant sa marchandise soigneusement disposée.
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À quelques dizaines de mètres, Abdelghafour s’affaire dans son magasin de viande de chameau, une spécialité prisée des habitants de la région. «Ça fait 25 ans que je suis ici», partage-t-il en découpant un morceau de viande. «Il y a de la demande, même si le prix a augmenté. Il faut compter entre 100 et 120 dirhams le kilo.» Mais la qualité est, elle aussi, au rendez-vous, une fierté que ne manque pas d’évoquer ce boucher.