Faussaire de monnaie nationale: un Congolais interpellé à Salé

DGSN

Revue de presseKiosque360. A Salé, un quinquagénaire congolais, muni d’une carte d’étudiant, a été interpellé pour son implication présumée dans la falsification de la monnaie nationale. Ses complices, dont un citoyen sénégalais, sont toujours en fuite. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 26/09/2022 à 22h29

A Salé, la brigade judiciaire a interpellé un citoyen congolais spécialisé dans la falsification des billets de banque ainsi que des documents administratifs, révèle le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du mardi 27 septembre. Selon les sources du journal, l’individu, né en 1969 à Kinshasa et placé en garde à vue, a fait l’objet d’une enquête préliminaire relative à son implication présumée dans la falsification de monnaie nationale. D’après le quotidien, le procureur du Roi près la Cour d’appel de Rabat a déféré l’individu devant le juge d’instruction, en l’appelant à le poursuivre en état d’arrestation et enquêter avec lui sur les crimes qu’il aurait commis. D’autres personnes seraient impliquées, à en croire les sources du quotidien qui affirment que les complices présumés du citoyen congolais interpellé seraient en cavale, notamment un citoyen sénégalais. Après son interpellation, le citoyen congolais a été placé en détention préventive à la prison d’El Arjat, pas loin de Dar As-Sikkah (hôtel des monnaies), en attendant l’enquête détaillée sur les chefs d’accusations qui pèsent sur lui, notamment la falsification de la monnaie nationale, sa détention et sa promotion, ainsi que la falsification de documents administratifs, rapportent les sources du journal arabophone. Toujours selon Al Akhbar, le Congolais interpellé avait déjà été déféré devant le parquet général à Rabat pour résidence illégale sur le territoire national. En septembre 2021, le quinquagénaire a pu obtenir une carte d'étudiant après son inscription à la faculté de droit à Rabat. Sauf que la perquisition effectuée dans son domicile à Salé a permis aux autorités de mettre la main sur deux extraits forgés de son titre de séjour. 

Par Khalil Rachdi
Le 26/09/2022 à 22h29