Effondrement de l'immeuble de Sbata: nouveaux rebondissements

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. L’enquête sur l’effondrement d’un immeuble à Sbata n’a pas encore révélé tous ses secrets. De nouveaux documents ont révélé l’existence d’une associée dont le nom n’avait jamais été évoqué jusque-là.

Le 08/09/2016 à 20h49

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’effondrement d’un immeuble de quatre étages dans le quartier Sbata, à Casablanca qui avait fait quatre morts en août dernier! Assabah révèle dans son édition du vendredi 9 septembre que le propriétaire de l’immeuble avait une associée dans le projet de construction de l’immeuble. C’est en tout cas ce qui ressort des documents consultés par le journal. En effet, le nom de cette associée revient plusieurs fois dans les autorisations liées à la construction de l’immeuble. Cependant, à aucun moment, lors de l’enquête de la police judiciaire, son nom n’a été cité.

Or, souligne encore Assabah, le nom de l’associée figure bel et bien dans la première autorisation de construction datée du 21 novembre 2013 et signée par l’ancien vice-président de la préfecture. Ce document autorisait l’élévation de l’immeuble en ajoutant un deuxième étage.Par la suite, un autre document signé, cette fois-ci, par le Conseil de la ville de Casablanca et daté du 4 août 2014, autorisait la construction des troisième et quatrième étage, sans mentionner le nom de l’associée.

Par ailleurs, le journal a consulté un autre document émanant d’un cabinet d’étude et confirmant que l’immeuble en question pouvait supporter des élévations à condition de se conformer aux plans d’architecture.Selon les sources d’Assabah, un technicien de la commune aurait insisté pour avoir ce document dans le dossier. Cependant, une fois ce document obtenu, le propriétaire de l’immeuble n’est pas revenu vers le cabinet d’étude pour l’obtention des plans et a préféré recourir à un autre cabinet. Il est même allé, lors de son interrogatoire, jusqu'à affirmer ne pas connaître le premier cabinet.

Par Fayza Senhaji
Le 08/09/2016 à 20h49