Des ressortissants du Golfe victimes de sextorsion: la BNPJ démantèle un réseau criminel

Des ressortissants du Golfe ont été piégés par un réseau de sextorsion.

Des ressortissants du Golfe ont été piégés par un réseau de sextorsion. . DR

Revue de presseKiosque360. Les éléments de la BNPJ ont procédé au démantèlement d’un réseau de sextorsion qui faisait chanter des ressortissants du Golfe à travers les réseaux sociaux. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 22/12/2022 à 20h34

La BNPJ a réussi à démanteler un réseau de sextorsion dont les membres faisaient chanter des ressortissants du Golfe. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 23 décembre, que cette bande criminelle était composée du responsable d’une agence de transfert d’argent à Benguerir, de deux individus résidant à Dakhla et du cerveau de ce réseau, toujours en fuite.

Les enquêteurs ont déféré les trois accusés devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance pénale de Casablanca. Deux des mis en cause ont été incarcérés à la prison d’Oukacha tandis que le troisième a été poursuivi en état de liberté provisoire après que ces deux coaccusés l’ont disculpé.

Ils ont en effet déclaré au magistrat qu’il assistait à la réception de l’argent des victimes sans savoir qu’ils s’adonnaient à du chantage. Le principal accusé a piégé de nombreux khalijis fortunés en se faisant passer pour une femme sur les réseaux sociaux via une application qui diffuse en direct des vidéos. Le maitre chanteur leur proposait des rapports sexuels virtuels enregistrés et truqués. Les victimes découvraient l’arnaque quand le chef de la bande les menaçaient de diffuser les vidéos compromettantes s’ils ne se pliaient pas à ses exigences financières.

Le quotidien Assabah souligne que les victimes ont été contraintes de lui transférer d’importantes sommes d’argent de crainte d’être dénoncés sur les réseaux sociaux. Pour éviter d’être identifié, le chef du réseau a proposé au responsable d’une agence de transfert d’argent à Benguerir de lui verser les montants transférés sans avoir à décliner son identité en contrepartie d’une commission sur chaque opération.

Il a, en outre, chargé ses deux complices résidant à Dakhla de se déplacer à Benguerir pour récupérer l’argent afin de passer sous les radars de la police. Mais le principal accusé a continué à harceler les khalijis en leur demandant de lui verser de plus en plus d’argent tout en les menaçant de diffuser les vidéos. Ce qui les a poussés à porter plainte auprès du parquet général qui a chargé la BNPJ de diligenter l’enquête.

Par Hassan Benadad
Le 22/12/2022 à 20h34