La Gendarmerie royale de Lahraouyine, dans les environs de Casablanca, a enfin résolu le mystère du vol des 40 casquettes militaires dans une caserne. Incident qui a provoqué, pendant un mois, une mobilisation générale de la police et de la gendarmerie royale, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 15 et 16 février.
À l’issue de l’enquête, le lot de casquettes a été saisi chez l’un des membres d’un gang qualifié de «dangereux». Déférés devant le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca, les quatre membres du gang ont avoué les faits. Ils ont donc été poursuivis pour vol qualifié et formation d’un gang criminel et placés en détention préventive à la prison d’Oukacha.
Alors que certaines parties avaient laissé entendre que les casquettes avaient été volées à l’intérieur de la caserne, les prévenus ont finalement avoué, lors de l’enquête approfondie, que le vol avait eu lieu dans une voiture garée sur la voie publique. Cette révélation a soulevé des questions chez les enquêteurs, qui ont cherché à comprendre pourquoi les casquettes militaires se trouvaient dans un véhicule n’appartenant à aucun organisme militaire ou de sécurité.
Le vol de casquettes militaires a suscité une grande mobilisation au sein des services de sécurité, notamment en raison de rumeurs laissant entendre que les voleurs se seraient introduits dans la caserne. Les enquêteurs se sont d’abord concentrés sur les bandes de malfaiteurs opérant dans la zone, et une information les a menés vers un gang de Hay Mohammadi connu pour ses techniques avancées de vol de voitures, d’appartements et de commerces.
Après avoir identifié et interpellé les membres du gang, les services de la gendarmerie ont perquisitionné leur appartement et y ont découvert des bijoux, des appareils électroniques de grande valeur et les casquettes volées. Les membres du gang ont reconnu que tous ces objets provenaient de vols.