Casablanca: un enfant de 4 ans sauvagement violé et enterré vivant

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Revue de presseKiosque360. Un enfant, âgé de quatre ans à peine, a été sauvagement violé et enterré vivant, mardi, dans une décharge informelle, dans le quartier de Lissasfa, à Casablanca. 24 heures plus tard, la petite victime a été découverte, dans un état terrible, par des lycéens qui avaient entendu ses cris.

Le 10/03/2016 à 21h51

Un nouveau drame abominable vient de frapper l’enfance. Mercredi, le quartier populaire de Lissasfa, à Casablanca, s’est en effet réveillé sur un effroyable crime.Un jeune enfant, âgé de quatre ans à peine, avait été sauvagement violé, cruellement torturé et enterré vivant sous les détritus d’une décharge informelle. Le violeur, qui avait cru que le petit innocent était mort, avait dissimulé son corps sous les ordures, avant de prendre la fuite.

Heureusement que des lycéens, de retour chez eux, le lendemain, après l'école, ont été interpellés par des cris d’enfant venant de la décharge. Ils se sont donc dirigés vers les lieux et ont découvert le jeune enfant dans un état terrifiant, entre la vie et la mort, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce vendredi 11 mars.La victime a été immédiatement évacuée vers les urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd où elle a été admise aux soins intensifs.

Dans une déclaration au quotidien, la mère de l'enfant a demandé aux enquêteurs d’activer «les recherches pour neutraliser ce criminel qui a abusé sans pitié de son petit et doit être aux aguets pour s'en prendre à un autre enfant». «Le destin a voulu que mon enfant, Amrane, soit resté en vie, mais je n’arrive pas à imaginer l’atrocité qu’il a vécue entre les mains de cet agresseur», a-t-elle ajouté. 

Cet abominable viol a poussé les lycéens de la zone et les habitants des quartiers limitrophes à organiser un mouvement de colère devant les sièges de la commune et du district de police de Lissasfa. Les manifestants ont reproché aux services sécuritaires de n’avoir pas activé les investigations pour mettre hors d’état de nuire ce dangereux criminel, surtout qu’un autre viol avait secoué la zone durant le mois de septembre passé.

Par Mohamed Younsi
Le 10/03/2016 à 21h51