Casablanca: le verdict est tombé dans l’affaire des soirées échangistes

Revue de presseUn traiteur qui obligeait sa femme à avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes a été condamné en première instance par la justice. Les détails de cette affaire de mœurs dans cette revue de presse qui provient du quotidien Assabah.

Le 04/07/2025 à 22h53

Le tribunal de première instance d’Aïn Sebaâ à Casablanca vient de rendre son verdict dans l’affaire d’un traiteur qui obligeait sa femme à avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes devant lui. Il a été condamné à une peine de réclusion criminelle de cinq ans de prison ferme, assortie d’une amende de 50.000 dirhams, en plus d’une somme de 30.000 dirhams à verser à la partie civile.

D’après les sources du quotidien Assabah qui aborde ce sujet dans son édition du week-end des 5 et 6 juillet, «cette affaire a éclaté en mai dernier, suite à la plainte de l’épouse du traiteur. Elle y expliquait comment son mari la droguait via ses boissons et la soumettait à des menaces et des violences pour la forcer à avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes, devant lui».

L’enquête confiée à la brigade criminelle, relevant de la police judiciaire de Casablanca, a permis l’arrestation de l’époux en flagrant délit d’adultère avec une autre femme au domicile conjugal. Soumis à un interrogatoire, il a avoué qu’«il trouvait du plaisir en regardant sa femme dans les bras d’autres hommes dans des positions compromettantes».

Bien plus, il a reconnu devant les enquêteurs «filmer toutes les scènes mettant en scène son épouse pour les revoir plus tard», précisant toutefois qu’«il n’avait aucune intention de partager ces vidéos sur des sites pornographiques».

Concernant les caméras trouvées dans la villa, l’accusé a déclaré qu’il filmait «des soirées de débauche et de libertinage qui viraient à l’orgie». Il a ajouté qu’il trouvait sur les réseaux sociaux des hommes prêts à échanger leurs partenaires, ainsi que des projets de sexe collectif.

Initialement, l’affaire s’orientait vers la voie criminelle avec des accusations de traite des êtres humains, violence et exploitation sexuelle. Cependant, les investigations ont finalement requalifié les faits en débauche, échanges de coups et blessures, et atteinte à la vie privée.

Par Mohamed Younsi
Le 04/07/2025 à 22h53