Adopté à l’unanimité lors d’une session extraordinaire du conseil de la ville ce mardi 10 juin, le projet d’aménagement des abords de l’oued Bouskoura coûtera 55 millions de dirhams. Celui-ci prévoit la requalification d’un espace de 10 hectares, situé à l’une des importantes entrées Sud de Casablanca, au niveau du rond-point Azban (route d’El Jadida).
Selon Youssef Chakour, directeur général de la Société de développement local (SDL) Casa Baïa, l’intervention portera sur un linéaire total de 3,2 kilomètres (1,6 km sur chaque abord de l’oued) avec un programme comprenant des espaces verts, des jardins thématiques, des passages piétons aménagés, une passerelle reliant les deux rives, ainsi que des pistes de jogging.
Des équipements de sport seront également installés: terrains de pétanque, paddle, basketball, tennis de table, skate parc et espaces de fitness. Des aires de jeux pour enfants et des zones de pique-nique sont également prévues.
Le site est actuellement un terrain nu envahi par des déchets inertes, avec un problème d’eaux stagnantes provenant de l’extérieur de Casablanca. L’un des objectifs principaux est d’assainir ces zones et de les intégrer dans un environnement sécurisé et accessible, fait remarquer le DG de Casa Baïa.
Un budget de 55 MDH
Le budget total de 55 millions de dirhams sera réparti entre plusieurs institutions: 20 millions émaneront du Conseil de la région Casablanca-Settat, 20 millions du Conseil préfectoral de Casablanca, et les 15 millions restants seront mobilisés auprès de la commune de Casablanca, avec un objectif de livraison dans un délai de 12 mois.
Ce projet s’intègre dans une démarche plus large de mise en valeur des espaces de promenade de la préfecture de Hay Hassani. Comme l’a indiqué Houcine Nasrollah, vice-président de la commune de Casablanca, il viendra compléter des aménagements existants tels que le lac de l’Oulfa et le parc d’Anfa.
Le vice-président de la commune de Casablanca précise que le projet ne touche aucun terrain privé, les parcelles concernées étant la propriété d’organismes publics comme la Société nationale d’aménagement communal (SONADAC).