Yennayer 2974: des célébrations qui reflètent la cohésion identitaire du Maroc

Des spectacles musicaux et artistiques, ainsi que des expositions consacrées à la culture amazighe, ont été programmés lors des célébrations du Nouvel An amazigh à Agadir.

Des spectacles musicaux et artistiques, ainsi que des expositions consacrées à la culture amazighe, ont été programmés lors des célébrations du Nouvel An amazigh à Agadir. . DR

Revue de presseLa célébration du nouvel an amazigh après son institutionnalisation comme un jour férié officiel constitue une consécration du pluralisme culturel et civilisationnel du Maroc. Elle revêt un aspect historique vieux de plusieurs siècles. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 14/01/2024 à 21h55

Des chercheurs dans la culture amazighe ont indiqué vendredi dernier à Rabat que la célébration du nouvel an amazigh notamment après son institutionnalisation comme un jour férié officiel constitue une consécration du pluralisme culturel et civilisationnel au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP en marge d’une journée d’études organisée par l’Institut royal de la culture amazigh (IRCAM), le directeur du Centre de recherche didactique et des programmes pédagogiques relevant de l’IRCAM, Abdeslam El Khalfi, a affirmé que «la célébration de cet évènement revêt un aspect historique important sachant qu’il remonte à plusieurs siècles au Maroc et qu’il incarne cette étroite relation qui a tant lié les Amazighs à la terre et au domaine agricole».

De son côté, le directeur du centre d’études historiques et environnementales relevant du même institut Houssine Boudlib s’est arrêté sur «la célébration de la communauté marocaine à l’étranger du nouvel an amazigh en précisant que «les Marocains du monde contribuent d’une manière efficace à la promotion de la culture amazighe dans les pays où ils résident d’autant plus que cette culture porte des valeurs humaines riches et diversifiées liées à la solidarité et à l’égalité».

Pour sa part, la chercheuse du même centre Sabah Allache a indiqué que «la femme marocaine est considérée comme l’épine dorsale de la célébration de l’année agricole amazighe à travers un ensemble de rituels et de traditions qu’elle entreprend comme la préparation des plats traditionnels marocains». Et la chercheuse de préciser que «ces rituels et traditions constituent un précieux leg identitaire que la femme amazighe a hérité des générations anciennes et qu’elle veille à le préserver pour le transmettre aux générations futures».

Dans son édition du 15 janvier, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que le programme de cette journée d’études a été réparti en deux sessions. La première s’articule sur les thèmes «les racines historiques du calendrier amazigh» et la «contribution de l’IRCAM dans la modernisation et l’institutionnalisation de la célébration du nouvel an amazigh». La deuxième session a porté sur «les symboles culturels du nouvel an et la présence de la femme dans la célébration de cet évènement».

L’organisation de cet évènement par le ministère de la culture durant trois jours intervient en application de la stratégie de ce département dans le soutien à la créativités dans le cadre de la fierté que suscite l’identité marocaine aux divers piliers ainsi qu’aux composantes culturelles et civilisationnelles pour mettre en avant les potentialités culturelles, patrimoniales et civilisationnelles de la région en général et de la province d’Al Haouz en particulier.

Par Hassan Benadad
Le 14/01/2024 à 21h55