«We believe» ou la surréaliste doctrine d'Amnesty International

Logo d'Amnesty International. Photos d'illustration.

Logo d'Amnesty International. Photos d'illustration. . DR

Revue de presseKiosque360. Finalement, l’organisation Amnesty international a révélé que l’élaboration de ses fameux rapports ne se basait que sur des «croyances». Le mythe s’est effondré.

Le 13/07/2020 à 18h31

«We believe». «Nous croyons». C’est l’ultime subterfuge sémantique auquel a recouru Amnesty international pour répondre à la demande des autorités compétentes marocaines qui lui ont demandé des preuves concrètes pour appuyer les allégations dont l'organisation avait accusé à tort le Maroc. Finalement, il s’avère que les fameux rapports ne sont plus élaborés sur des bases scientifiques et méthodologiques, sur des arguments et des preuves concrètes, mais simplement sur des «croyances», constate l’éditorialiste du quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 14 juillet. En soulignant, non sans ironie, le subterfuge sémantique d’Amnesty International, l’éditorialiste rappelle la chanson anglaise qui tourne autour d'un fantasme: «I believe I can fly, I believe I can touch the sky», (je crois que je peux voler, je crois que je peux toucher le ciel).

C’est donc apparemment dans un cercle de croyances que virevoltent ceux qui servent de relais à la propagande de cette organisation. Tout leur capital «militant» n’est basé que sur des apparences d’éthos d’opposants et des vocables politiques ayant des connotations historiques. En fait, il s’agit «des mêmes refrains échangés autour du même verre et aux mêmes endroits», qui sont généralement des comptoirs de bars. Et pour donner une certaine légitimité à leurs propos, ils n’ont pas froid aux yeux et évoquent les anciens opposants et militants, comme s’ils leur avaient légué un héritage à préserver. C’est ainsi qu’ils justifient les indemnités de mission qu’ils percevaient, laisse entendre l’éditorialiste.

Cependant, contrairement aux anciens opposants authentiques qui étaient emprisonnés pour leurs positions politiques, la spécificité de ces «opposants sur la base de croyances» est qu’ils n’ont jamais été interpellés ou écroués pour raisons politiques, mais pour des motifs d’ivresse publique, de scandale sur la voie publique ou encore pour irruption dans une mosquée dans le but de prêcher à la place de l’imam, sans parler des viols et tentatives de viol.

Ces ainsi que «ces «militants» de «I believe» ont rencontré les associations de «We believe», pour transformer leurs croyances et opinions en réalités et faire l’objet de communiqués adressés à des agences, écrit l’éditorialiste. Ces communiqués confectionnés sur la base de croyances sont ainsi diffusés et transmis comme des réalités par ces militants de «I believe». Mais cette fois, souligne-t-il, la manœuvre s’est heurtée à une simple question soulevée par le Maroc: «Apportez votre preuve si vous êtes sincères». Mais ils n’ont pas de preuve…. Seulement des croyances. Désormais, les communiqués de «We believe» et ses relais vont devenir la risée des Marocaines et des Marocains, résume l’éditorialiste. Et la boucle est bouclée.

Par Mohamed Younsi
Le 13/07/2020 à 18h31