S'exprimant devant le congrès régional du RNI, le chef du parti de la Colombe a estimé «qu'il n’est pas question pour le parti de procéder à un simple diagnostic de ces secteurs. Mais d’apporter des propositions et des solutions tangibles à même d’améliorer leur qualité».
Pour l'emploi, Aziz Akhannouch a insisté sur l’importance de «repérer les secteurs créateurs d’emploi et qui sont capables d’accueillir les jeunes diplômés universitaires».
Pour le RNI, le secteur qui remplit ces conditions est celui des Services, notamment le tourisme, l’artisanat et les services de proximité.
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«Le parti va défendre un changement radical dans le système de la formation professionnelle fondamentale et continue au Maroc», a ajouté Akhannouch, affirmant que le Maroc est «aujourd’hui sur la bonne voie pour relever le défi de l’industrialisation».
Pour lui, il est temps que ce scénario soit calqué sur d’autres secteurs tels que le textile, l’agroalimentaire, l’offshoring, l’aéronautique, les transports et l’économie verte.
Santé: comment stopper l’hémorragie?A propos de l’éducation, le RNI insiste sur la nécessité de lutter contre l’abandon scolaire, considérant que la place des enfants de moins de 15 ans est soit à l’école, soit en formation professionnelle. Il appelle ainsi à généraliser l’expérience des écoles communales dans l’ensemble du monde rural.
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Pour ce qui est de la santé, le président du RNI estime que la première étape pour réformer le secteur passe par la maîtrise du circuit de soins, à travers la mise à disposition de centres de santé de proximité, notamment dans les zones rurales, car la plupart des patients parcourent des kilomètres pour arriver à l’hôpital alors que leur cas ne nécessite pas d’intervention d’urgence.
Le RNI recommande que l’hémorragie soit stoppée à partir de ces centres de santé. Le système du médecin de famille est également une des propositions avancées par le parti.