Le RNI se prépare à diriger le gouvernement dès 2021. La formation de la Colombe, grâce au sérieux de ses membres, est partie pour remporter les prochaines législatives, avance ainsi le quotidien Assabah qui cite, dans son édition du lundi 11 décembre, le président du parti.
En effet, Aziz Akhannouch, qui intervenait samedi, à Rabat, à l’occasion du congrès régional de Rabat-Salé-Kénira, a affirmé que le RNI ne saurait manquer de remporter ces élections, au vu de l'engagement des militants et cadres du parti, de la restructuration des instances et organisations locales et régionales, de la qualité du dialogue avec les citoyens et, enfin, du rayonnement et de la dynamique des organisations parallèles.
En outre, réagissant sans doute à une récente polémique, le président du parti a tenu à préciser que le RNI n’était nullement intéressé par le prochain remaniement ministériel. Il a ainsi déclaré n'avoir présenté aucun candidat pour les ministères de la Santé et de l’Education nationale, soulignant qu'il n'était donc aucunement en cause dans le retard de ce remaniement.
Akhannouch ajoute qu'il n'a parlé, récemment, à Tanger, des secteurs de la Santé et de l’Enseignement, que pour faire part des conclusions d’une enquête réalisée sur le sujet par l’une des structures du parti, cette étude ayant révélé que les jeunes marocains étaient particulièrement préoccupés par la qualité de l’enseignement public et l’enseignement des langues, la formation professionnelle et continue, la problématique du chômage et la situation dans le secteur de la Santé. Le président du RNI, qui a d'ailleurs promis que son parti accorderait toute son attention à ces questions, n’a pas manqué de relever les échecs de l’ancien gouvernement dans ces domaines.
Al Akhbar, qui commente également cette sortie d’Akhannouch dans son numéro de ce lundi, note que le président du RNI a particulièrement insisté sur l’échec de l’ancien Exécutif dans la lutte contre le chômage, sans pour autant imputer cet échec à une composante particulière de la majorité gouvernementale.
Par ailleurs, précise pour sa part le quotidien Al Massae dans sa livraison du même jour, le président du RNI s’est également arrêté sur les dernières élections partielles tenues à Inezgane, dans la région d’Agadir. Lors de ces élections, le parti a donné sa chance à un jeune de 27 ans, qui a mené une campagne loyale et a dû faire face à un PJD qui est venu peser de tout son poids, avec presque toute sa direction, pour soutenir son candidat. Le RNI a perdu ces élections, mais il a gagné en nombre de voix, contrairement au PJD arrivé premier avec la moitié des voix du dernier scrutin.