Sahara: les Pays-Bas apportent, à leur tour, leur soutien au plan marocain d'autonomie

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’entretient avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Wopke Hoekstra, le 11 mai 2022, à Marrakech.

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’entretient avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Wopke Hoekstra, le 11 mai 2022, à Marrakech. . AL MOURCHID / MAP

Les Pays-Bas considèrent, ce mercredi 11 mai 2022, que le plan d'autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, est «une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l'ONU» pour trouver une solution à la question du Sahara.

Le 11/05/2022 à 12h53

Par cette nouvelle position, exprimée dans un communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra, les Pays-Bas viennent de s'inscrire clairement dans la dynamique internationale soutenant le plan d'autonomie marocain pour clore définitivement le différend artificiel autour de la marocanité du Sahara. Cette rencontre entre Nasser Bourita et le chef de la diplomatie néerlandaise a eu lieu ce mercredi 11 mai 2022 à Marrakech, dans le contexte de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale anti-Daech.

Cette nouvelle position de La Haye intervient ainsi dans le sillage de l’appui exprimé par les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne ou encore les Philippines en faveur de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 comme seule et unique base pour clore ce différend.

Dans un communiqué conjoint, qui sanctionne les entretiens Bourita-Hoekstra, les Pays-Bas et le Maroc réaffirment leur soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, et l'engagent à poursuivre ses efforts pour «un processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable», conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ainsi qu'aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 11/05/2022 à 12h53