Rappelez-vous: pas plus tard que le 11 juin courant, le360 indiquait que la république équatorienne était en train de «réviser ses relations diplomatiques avec la rasd» au même titre que la république du Salvador, qui a franchi le pas samedi 15 juin en annonçant, par la voix de son tout nouveau président Nayib Bukele, -investi le 1er juin courant-, une rupture définitive avec le front polisario et avec l’entité virtuelle nommée "rasd».
«Après le Pérou, le Salvador, l’Équateur est en train de réévaluer ses relations diplomatiques avec la rasd», écrivions-nous en effet.
Une annonce dont les contours se précisent et se confirment par le déplacement, hier mardi dans la capitale équatorienne Quito, d’une importante délégation parlementaire conduite par le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamas.
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Remarquez que la diplomatie parallèle accompagne l’offensive officielle lancée la semaine dernière dans plusieurs pays d’Amérique Latine par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Remarquez aussi qu’à l’autre bout de la frontière nord du royaume, une imposante délégation du Sahara marocain conduite par Inja El Khattat, président de la Région Dakhla-Oued Eddahab, effectue depuis la semaine dernière un intense ballet diplomatique dans des pays nordiques traditionnellement acquis à la thèse du Polisario, notamment la Norvège, l’Islande, l’Irlande et la Suède.
Le mot d’ordre de cette offensive grandeur nature est l’obtention une adhésion massive, y compris et surtout dans des pays tojjours sensibles aux cris d’orfraie séparatistes, le cas échéant la république équatorienne qui reconnaît la «rasd» depuis le 14 novembre 1983.
Mais passons, car les anciens soutiens du polisario sont en train de réaliser l’ampleur de la supercherie séparatiste orchestrée par Alger qui instrumentalise le conflit autour du Sahara à des fins expansionnistes, comme le prouve cette ridicule proposition faite en 2001 par l’ex-président Abdelaziz Bouteflika pour une «partition du territoire du Sahara» entre le Maroc et l’Algérie, contredisant ainsi de manière flagrante la légendaire «position de principe» du voisin de l’est qui prétendait, du haut de son hypocrisie, soutenir «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination»!
Une contradiction que met en évidence aussi ce formidable sursaut anti-régime chez le peuple algérien frère, qui poursuit pour le quatrième mois sa révolution contre la mafia des généraux notamment le chef d’état-major de l’armée, le Général Gaïd Salah.
C’est dans ce contexte que s’opère ce sursaut de consciences traversant plusieurs pays d’Amérique Latine, où le front séparatiste du polisario et son mentor algérien essuyent une avalanche de revers tout aussi cinglants les uns que les autres.
Quand est-ce que la république de l’Équateur leur emboîtera ainsi le pas?
Dur, dur, les temps, à Alger et Tindouf!