Sahara: le Conseil de sécurité approuve la nomination de Horst Köhler en tant qu'Envoyé spécial dans la région

Horst Köhler, nouvel émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara.

Horst Köhler, nouvel émissaire du SG de l'ONU pour le Sahara. . dr

La nomination de Horst Köhler sera officialisée "dans les prochains jours", indiquent des diplomates en poste à New York, assurant que la proposition de l'ancien président allemand au poste d'Envoyé spécial dans la région a été approuvée par le Conseil de sécurité.

Le 04/06/2017 à 11h21

L'ancien président allemand Horst Köhler se prépare à entamer "dans les tout prochains jours" sa nouvelle mission en tant qu'Envoyé spécial du SG de l'ONU dans la région, annoncent des diplomates en poste à l'ONU. "Le Conseil de sécurité a en effet approuvé la proposition du SG de l'ONU, Antonio Guterres, de placer Horst Köhler au poste d'émissaire de l'ONU pour le Sahara, en remplacement du diplomate américain Christopher Ross", certifie la même source, citée par le service international de diffusion de l'Allemagne, Deutsche Welle.

D'après la même source, le Conseil de sécurité n'aurait pas, en effet, opposé d'objection au choix du secrétaire général des Nations unies pour remplacer l'Américain Christopher Ross, désavoué en 2013 par Rabat pour son parti pris flagrant en faveur de la thèse algéro-séparatiste.

La décision du Conseil de sécurité intervient après que le Maroc a approuvé la nomination de Horst Köhler au poste de nouveau médiateur dans le dossier saharien.

Horst Köhler n'est pas diplomate de formation. Membre de la CDU, le parti d'Angela Merkel, il est d'abord un économiste. Il a été président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et, pendant quatre ans au début des années 2000, directeur exécutif du Fonds monétaire international.

Seul hic, le nouvel émissaire ne connaît pas assez le dossier saharien. Mais il a un atout, et pas des moindres: cette qualité d'orateur et ce pouvoir de persuasion qui lui sont reconnus et qu'il n'hésitera pas à mettre à profit pour relancer le processus de négociations sur l'issue politique à ménager à un conflit plus que quarantenaire.

Par Ziad Alami
Le 04/06/2017 à 11h21