«Il est faux et injuste de dire que l’apport du gouvernement en matière de législation a été insuffisant», a lancé Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, au cours d’une conférence presse tenue dans la capitale hier, mercredi 2 février 2022.
Mustapha Baitais a expliqué que l’action de l'exécutif ne pouvait être «fractionnée et jugée par la qualité, la nature et le nombre des projets de lois adoptés». «Il y a des conventions internationales adoptées qu’on sous-estime à tort, mais qui ont un impact aussi important sur le pays que d’autres projets de loi», a-t-il expliqué, s’adressant aux journalistes.
Le ministre a choisi de répondre dans ces termes à certaines critiques sur l’insuffisance du nombre de projets de lois votés, en tout, au nombre de dix-neuf, au cours de la session d’automne dont les travaux ont pris fin hier, mercredi 2 février 2022.
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Chiffres à l’appui, Mustapha Baitais a livré une comparaison entre les bilans enregistrés lors des sessions parlementaires d’automne par les gouvernements précédents dirigés par Abdelillah Benkirane (2012-2016) et par Saâd Eddine El Othmani (2016-2021) et la production actuelle pour la même période de l’équipe de Aziz Akhannouch. «Le rendement de l’exécutif pour cette session est meilleur», a affirmé en substance le ministre.
Les 19 projets de loi adoptés ont concerné 4 conventions internationales, 10 accords multilatéraux ainsi que 5 projets de loi, dont la loi de finances. D’un autre côté, le gouvernement a retiré 7 projets de loi du Parlement, en vue de leur réadaptation.
Sur un autre volet, Mustapha Baitas a fait part de la réactivité positive qu’adopte le gouvernement à l’égard du Parlement. «Il y a un esprit de coopération» entre les pouvoirs exécutif et législatif, a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement est pertinemment conscient qu’il fait face à de grandes attentes de la part des citoyens.
Pour le porte-parole du gouvernement, il n'y a donc aucune inquiétude à se faire: «le bilan législatif est important et (...) la cadence de la production est normale».
