Outrage au drapeau national: la trahison suprême

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Revue de presseKiosque360. La fameuse marche organisée samedi à Paris a révélé les véritables intentions de ceux qui manifestaient jadis dans le Rif, en mettant en avant des revendications sociales. Aujourd’hui, leurs masques sont tombés. Et tombent, du coup, sous le coup de la trahison suprême.

Le 28/10/2019 à 19h25

«Ils visaient autre chose, mais ils n’osaient pas l’afficher puisqu’ils savaient pertinemment que les rapports de force n’étaient pas en leur faveur», écrit l’éditorialiste du quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 29 octobre. L’éditorialiste, qui rappelle les mises en garde et les interrogations soulevées à l’époque au sujet des manifestations du Rif et de leur véritable ressort, affirme qu’aujourd’hui, le jeu a été dévoilé et les instigateurs de la manœuvre ont été mis à nu en se suicidant publiquement par leur acte ignoble, celui de brûler le drapeau national et de le piétiner lors d’une marche à Paris.

En effet, cette marche, estime l’éditorialiste, a révélé pourquoi les uns et les autres marchaient dans le Rif et ailleurs en mettant en avant des revendications sociales. En franchissant ce pas, qui dénote clairement leur misérable projet, les instigateurs de cet acte hautement condamnable, qui s’apparente à la trahison suprême, ont fait du mal à leur personne et aux détenus des événements du Rif en confirmant une accusation qu’ils avaient toujours rejetée.

Quant au pays, l’éditorialiste souligne qu’ils ne pourraient, en aucun cas, lui porter atteinte tout simplement parce qu’ils sont si petits qu’on ne pourrait les voir ni à l’œil nu ni au microscope. Autant dire que leur vaine tentative ne serait qu’une misérable goutte dans un immense océan. Sans aucun effet, hormis le retour de manivelle sur eux-mêmes.

Cette affaire d’outrage au drapeau national a également retenu l’attention de la rédaction du quotidien Assabah dans son édition du même jour. Rappelant les événements ayant clairement mis à nu les visées séparatistes des instigateurs de la marche de Paris et des précédentes marches, le quotidien a recueilli les réactions des hommes politiques, des acteurs de la société civile, des syndicalistes à propos de cette manifestation.

Nabila Mounib, secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), a souligné que la vigilance devait être de mise dans cette conjoncture, tout en condamnant et dénonçant cet acte inconcevable. Dans le même sens, Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP), a estimé que l’acte de ces individus les met hors de la nation. La ligne rouge a été franchie.

Pour sa part, Mohamed Sajid, secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC) a qualifié l’acte de criminel qui n’a aucune relation avec la liberté d’expression. Et de souligner que le drapeau national est un symbole de la nation, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Toucher à ce symbole, c’est porter atteinte à toute une nation, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale.

De son côté, Abdelkader Zaïer, secrétaire général de la Confédération démocratique du travail (CDT) a estimé que cela est une mascarade intolérable et inacceptable, appelant à sa condamnation vigoureuse. Dans le même sens, Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), a qualifié le comportement de ces séparatistes à Paris de lâche qui dénote le séparatisme.

Pour le poète et militant Salah El Ouadie, cet acte est inconcevable et met hors de la nation ses auteurs et leurs instigateurs. Toutes les différences, tous les désaccords et tous les tiraillements pourraient être gérés, débattus et réfléchis sur le même sol, la nation, qui a un symbole. Au-delà, l’erreur n’est pas permise, a souligné El Ouadie, en faisant allusion à l’acte criminel de brûler le drapeau et de le piétiner.

Le quotidien a qualifié ces actes de trahison suprême, faisant savoir que cette mascarade a révélé le plan des séparatistes qui agissaient sur ordre de leurs instigateurs de l’étranger. La manœuvre est aujourd’hui entièrement mise à nu, souligne le quotidien qui rappelle un projet de loi qui a été présenté par le groupe parlementaire du parti de l’Istiqlal (PI) à propos des symboles de la nation.

Par Mohamed Younsi
Le 28/10/2019 à 19h25