Marrakech: l’élection d’un président de commune se transforme en rixe

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. L’élection du président de la commune de Saâda s’est transformée en rixe entre les partisans du candidat du PAM et ceux du RNI. Une enquête a été lancée par le ministère de l’Intérieur, suite à la destruction de biens publics et au transfert d'un élu à la clinique.

Le 06/08/2017 à 18h12

L’élection du président d’une commune de Marrakech a tourné à la bagarre générale, rapporte le journal Al Massae dans son édition du lundi 7 août. Le journal ajoute que le ministère de l’Intérieur a ouvert une enquête sur ces affrontements, qui ont eu lieu durant l’élection du nouveau bureau de la commune de Saâda. Ladite séance a été interrompue quelques minutes seulement après son ouverture, mercredi dernier. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour mettre fin à la violente rixe qui avait éclaté entre les membres du conseil.

Le journal affirme que le ministère de l’Intérieur a dépêché une commission pour collecter les témoignages des personnes présentes et des responsables territoriaux, afin de reconstituer la scène et d'entamer des poursuites contre les responsables des actes de violence.

Les sources citées par Al Massae avancent que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a adressé des consignes à Abdelfattah Lebjioui, wali de la région Marrakech-Safi et gouverneur de la préfecture de Marrakech, pour enquêter sur ces événements lors desquels un élu a dû être transféré à la clinique.

Le journal avance que les actes de vandalisme ont eu lieu en présence d’une dizaine de citoyens de la commune. Le siège de la commune a failli se transformer en ring de boxe opposant les partisans du candidat du PAM, Ahmed Talbi, et ceux de son concurrent du RNI, Abderrahim Laamim, qui a été transféré à la clinique suite à une crise d’asthme.

Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a décidé de fixer la date du lundi 7 août pour reprendre la séance d’élection du président de la commune, avec une présence renforcée des forces de l’ordre.

Par Fayza Senhaji
Le 06/08/2017 à 18h12