À cette occasion, la ministre des Relations extérieures et de la Mobilité humaine de la République d’Équateur a réaffirmé la décision de son pays, prise le 24 octobre, de suspendre la reconnaissance de la pseudo «Rasd». Elle a également mis en exergue l’importance de l’Initiative d’autonomie pour la région du Sahara, proposée par le Maroc en 2007.
Concrètement, après l’annonce de cette décision, les autorités équatoriennes sont passées à l’action en fermant le «bureau» du front séparatiste à Quito et en expulsant ses représentants. Gabriela Sommerfeld a précisé à Nasser Bourita que cette décision a été prise «conformément aux principes universels de respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la non-ingérence dans les affaires internes des États».
Dans un communiqué conjoint, la ministre équatorienne a également exprimé le soutien de son pays aux efforts visant à trouver une solution pacifique et durable à ce différend régional, dans le cadre du processus politique mené exclusivement sous l’égide de l’ONU. Elle a souligné l’appui total de l’Équateur aux initiatives du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et de son envoyé personnel, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Par ailleurs, les deux ministres ont mis en lumière la volonté commune du roi Mohammed VI et de Daniel Noboa, président de la République d’Équateur, de transformer les relations entre leurs deux pays en un modèle de coopération Sud-Sud solidaire et dynamique, au service des aspirations et des intérêts des deux peuples amis.
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Dans cet esprit, la réunion a permis un échange constructif sur l’avenir des relations bilatérales, établies depuis 1988, et sur les moyens de leur conférer un nouvel élan. Les deux parties ont réitéré leur engagement à renforcer leur coordination au sein des organisations internationales sur les questions d’intérêt commun, contribuant ainsi positivement à la paix, la sécurité et le développement à l’échelle mondiale.
Enfin, les deux ministres ont signé un mémorandum d’entente-cadre visant à renforcer la coopération bilatérale, ainsi qu’un accord supprimant les visas pour les titulaires de passeports diplomatiques, marquant une avancée concrète dans les relations entre les deux nations.