Le Venezuela souhaite rétablir ses relations diplomatiques avec le Maroc

Le président par intérim du gouvernement du Venezuela, Juan Guaido. 

Le président par intérim du gouvernement du Venezuela, Juan Guaido.  . DR

Le gouvernement du Venezuela, conduit par le président par intérim Juan Guaido, oeuvrera à rétablir les relations diplomatiques avec le Maroc, suspendues sous le régime de Nicolas Maduro, a assuré, lundi à Caracas, M. Manuel Avendano, conseiller en affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

Le 29/01/2019 à 11h22

"Nous souhaitons rétablir nos relations avec le Royaume du Maroc", a indiqué M. Avendano dans une déclaration à la MAP, précisant que le souhait de "rétablir et d’approfondir" les relations entre Caracas et Rabat est mû par les dénominateurs communs et les échanges culturels et économiques qu’entretenaient les deux pays par le passé.

"La position du régime de Nicolas Maduro concernant le Royaume du Maroc n’a pas été bénéfique pour les deux pays. Il y a eu des actions et une rhétorique qui ont éloigné les deux pays", a constaté cet expert, titulaire d’un MBA de l’Université San Pablo Ceu en Espagne.

"Ceci va changer sous le gouvernement Guaido", a promis M. Avendano, en relevant que son pays veut tourner la page de vingt ans de "chavisme" et de "madurisme" pour adopter ses propres positions concernant les questions diplomatiques.

M. Avendano souligne l’importance du rétablissement des relations avec le Maroc car "nous avions des échanges culturels et économiques que nous voulons faire croître", ajoutant que le gouvernement conduit par le président de l’Assemblée nationale souhaite avoir des relations "ouvertes" et "étendues" avec le Royaume.

"Notre premier objectif est de rétablir les relations avec le Maroc", a-t-il insisté, soulignant que le gouvernement de M. Guaido souhaite "réparer le préjudice subi" par les relations bilatérales en vue de les développer davantage pour le bien des deux peuples.

S’agissant de la question du Sahara marocain, M. Avendano, membre du parti Voluntad Popular, dont est issu le président par intérim, a indiqué que le gouvernement Guaido soutiendra le processus politique mené sous l’égide des Nations Unies en vue de parvenir à une solution pacifique et mutuellement acceptable à ce différend régional.

"Concernant toujours la même question du Sahara, il a indiqué soutenir le processus de règlement de ce différend régional dans le cadre de l'ONU", a-t-il dit, en plaidant pour "une solution pacifique et acceptable à ce conflit".

Revenant sur la situation actuelle dans son pays, M. Avendano a relevé que M. Guaido a été reconnu en tant que président par intérim légitime par une bonne partie de la communauté internationale, contrairement à Maduro, qui tente d’usurper et de se maintenir au pouvoir.

"Le 10 janvier, Maduro a tenté de se maintenir au pouvoir et d'entamer un nouveau mandat à l’issue d’élections non reconnues", a-t-il rappelé, en évoquant les événements ayant conduit à l’auto-proclamation de M. Juan Guaido en tant que président par intérim du pays, en vertu de la Constitution.

"Au volet diplomatique nous cherchons à obtenir plus de soutien, mais contrairement au régime de Maduro, nous le faisons dans le cadre de la constitution du Venezuela", a ajouté le conseiller.

La reconnaissance internationale est importante pour favoriser le retour de la démocratie au Venezuela, a indiqué l’expert en relations internationales, avant d’ajouter que le gouvernement Guaido souhaite "obtenir la reconnaissance du Royaume du Maroc".

Pour ce qui est des aspirations du gouvernement Guaido pour le Venezuela, M. Avendano a indiqué que "les Vénézuéliens souhaitent reconstruire leur pays", en ajoutant: "Nous avons vécu 20 ans de cauchemar. Le chavisme est un mensonge".

"Le Venezuela souhaite s’ouvrir sur tous les pays dans le monde, rétablir le système constitutionnel et restaurer la loi", a-t-il conclu.

Le 29/01/2019 à 11h22

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Laissez la politique à ses responsables. Ne jouez pas aux 'conseilleurs". Ce n'est pas la coupe d'Afrique. Ne nous mêlons pas de la tortilla vénézuellienne, nous risquerions une indigestion. Concentrons notre synergie sur NOTRE SAHARA.

Ce serait une bonne décision de soutenir un régime démocratique, via une transition conduite par Juan Guaido, et de solder par la même occasion nos comptes avec la mafia bolivariste de Maduro. Ce dernier pourrait prétendre à une exil doré dans les sables de Tindouf. Au moins il saureait où se trouve exactement le Sahara Marocain...

Le Royaume Chérifien doit reconnaître au plus vite ce nouveau gouvernement par interim, n'oublions pas le gras double maduro ex-conducteur de bus" respect à ce métier" a usé de son pingouin diplomate à l'ONU pour s'attaquer au Maroc pour faire plaisir à sa copine la prostituée algérienne, donc rendons lui la monnaie de sa pièce à cette crapule! Le dictateur maduro finira comme le Dingo kadafou...

une occasion en diamant pour le Maroc d user de tous ses moyens pour aider l'opposition du Venezuela.

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