Pour l’éditorialiste d’Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 5 septembre 2024, «l’opération du recensement général de la population et de l’habitat de 2024 s’accompagne de débats et de controverses».
Ces discussions, explique-t-il, ont commencé par «brasser du vent autour de la participation des enseignants, jusqu’à prétendre que toute cette opération initiée et pilotée par le HCP ne serait qu’une forme de dilapidation des deniers publics. Ces discussions s’accompagnent de critiques des dispositions relatives à cette opération et d’interrogations sur la valeur du recensement».
Pour l’éditorialiste du quotidien, «d’autres voix ont critiqué dans un langage arrogant les moyens utilisés pour mener cette opération, en estimant que cela ne requérait pas toutes ces dispositions mises en place par le HCP, puisque toutes les informations enregistrées à l’état civil et celles dont disposent les auxiliaires des autorités locales seraient suffisantes pour connaître le nombre des habitants du Maroc, ainsi que toutes leurs données».
Certes, a-t-il fait remarquer, il devrait y avoir un débat à propos de toutes les affaires d’ordre général, mais il faut que ce débat soit mené dans les règles de l’art.
«Le Maroc, qui a commencé le processus des opérations de recensement à l’aube de l’Indépendance dispose d’une expérience respectable dans le domaine. C’est cela qu’il faut prendre en compte, en plus du niveau scientifique des cadres marocains qui maîtrisent les outils scientifiques et la méthodologie à suivre», a-t-il écrit.
De même, selon l’éditorialiste d’Al Ahdath Al Maghribia, «pour parler du recensement, il faut maîtriser les modalités méthodologiques et les critères scientifiques internationaux…. En plus des recommandations des Nations unies».
Après avoir exposé les caractéristiques du recensement, ses modalités, ses objectifs, sa dimension sociale, économique et politique, ainsi que ce que cela demandait comme expertise, l’éditorialiste du quotidien a expliqué que les caractéristiques démographiques, sociales et économiques de l’ensemble de la population ainsi que toutes les autres données servaient «de base à la mise en place des politiques publiques, à asseoir une égalité spatiale, à promouvoir le développement et la recherche scientifique».