Le Polisario très inquiet de la situation en Algérie

Brahim Ghali, le chef du Polisario.

Brahim Ghali, le chef du Polisario. . DR

La rue algérienne gronde depuis le 22 février dernier contre le «5e mandat de la honte». Un soulèvement qui risque de balayer toutes les reliques du FLN, héritées du boumédiénisme, dont le Polisario. Ce dernier se montre d’autant plus inquiet que Tindouf a également manifesté pour la 1ère fois.

Le 10/03/2019 à 15h49

A l’instar des grandes villes algériennes, où des manifestations de plus en plus massives sont organisées en continu depuis le 22 février dernier contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un 5e mandat présidentiel, Tindouf, pourtant zone militaire sous haute sécurité, a été le théâtre de grosses manifestations, vendredi dernier.

L’arrivée de cette onde de choc jusqu’à la ville où résident les dirigeants du Polisario a créé une vive inquiétude chez ces derniers. 

Cela transparait aussi bien à travers la quasi-paralysie de leurs activités propagandistes ces derniers jours, qu’au niveau de leurs médias, acculés à relater, avec une crainte non feinte, la situation qui prévaut en Algérie en reprenant, à la virgule près, uniquement les dépêches de l’APS, l’agence officielle algérienne.

«Que serons-nous demain si le FLN est balayé du pouvoir, vu l’ampleur du mouvement de protestations?» Telle est la seule question qui taraude ces jours-ci les dirigeants du Polisario.

En effet, c’est le FLN, ou du moins sa vieille garde boumédieniste encore prisonnière des archétypes de la guerre froide, qui est derrière la création du conflit autour du Sahara marocain à travers l’hébergement, l’armement, le financement et le soutien diplomatique au Polisario.

La cheville ouvrière de ce conflit factice n’était autre que Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères inamovible de Boumediene, et que feu Hassan II avait surnommé à l’occasion «Boutefriqa» (celui qui divise).

C’est pourquoi, plus que les manifestations actuelles, ce qui inquiète davantage le Polisario, c’est plutôt la disparition d’Abdelaziz Bouteflika et de l’héritage du boumédiénisme– socle idéologique du soutien de l’Algérie au Polisario.

Une issue vers laquelle les Algériens poussent dans une mobilisation populaire admirable autant par son pacifisme que par le nombre impressionnant des personnes qui y participent.

Car Bouteflika, comme le décrit le journaliste algérien irrévérencieux, Mohamed Benchicou, dont il a fermé le journal (Le Matin d’Algérie), a poussé le colonel Houari Boumediene à renverser Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante (1963-1965).

Ce même Bouteflika a œuvré férocement pour la création du Polisario et a engagé la diplomatie algérienne dans une cause qui ne la concerne pas. Alors que le pouvoir algérien a haussé le dossier du Sahara au rang de première cause de sa diplomatie et de sa presse, le peuple algérien ne se préoccupe guère de cette question.

Ce même peuple qui est en train de chasser hors du pouvoir les oligarques de l’ancien régime, élèvera de nouveaux défis au successeur de Bouteflika– qui répondent mieux aux aspirations des Algériens. La question du coût des dépenses d’Alger pour maintenir en vie le Polisario est totalement taboue.

Le jour où un chiffre sera annoncé, il fera l’effet d’une bombe en raison du nombre considérable de milliards de dollars dilapidés.

Les dirigeants du Polisario connaissent très bien cette réalité. Et ils sont visiblement tétanisés à la perspective de tomber avec l’ancien monde qui les a créés.

Par Mohammed Ould Boah
Le 10/03/2019 à 15h49

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Une fois la grande explosion "grande trarbila" côté Est, suivie d'un décapage en bon et du forme de la raclure FLN+armée, le criminel violeur ghali va quitter le navire illico presto de la prostituée algérienne comme un rat, même est capable de mettre tous ses malheurs sur le dos pardon sur le popotin des Bermils galonés ÅneGériens criminels, Inch'Allah devant le CPI "la cour pénale internationale " pour crimes contre l'humanité envers les séquestrés sacrifiés dans les camps de concentration de Tindouf....tout a une fin bande d'esclaves polizbel....TIC TAC TIC TAC, le compte à rebours a commencé pour les chiens du POLIZBEL....

Le polizabel sans la mafia politico-militaire-financière ne vaut pas un kopek, ce mouvement parasite n'est autre qu'une serpillère aux mains des généraux obèses algériens, pour le seul but d'affaiblir économiquement le Maroc afin de pousser le peuple Marocain à la révolte pour ressembler à l'actuelle Libye ou Syrie, ils sont atteints d'un cynisme démesuré nos voisins algériens dès qu'il s'agit du Maroc et HAMDOULILAH c'est tout le contraire qui s'est produit. Mais restons vigilants avec cette junte militaire.

tu as raison Monsieur Farid , tu es courageux de dire la vérité, et sans langue de bois , à savoir que le Peuple de notre voisin de L'Est , comme son gouvernement comme ses généraux , ils nous haïssent, grave , il ne faut pas se leurrer ! c'est aussi vrai que cette haine est réciproque , sauf que le peuple de notre voisin de l'Est a subi un lavage de cerveau, contrairement à nous Marocains ils se disent VIVRE EN ALGÉRIE DÉMOCRATIE drôle de démocratie non?

les terroristes et traitres du polisario sont emportés dans les valises de la bande miltaro affairiste du regime dictateur qui plie bagage sous la pression du peuple algerien qui a trop enduré sous le joug de la dictature et de l oppression depuis les années 60.

ghali le violeur en tous genres a des soucis a se faire ainsi que ses colocataire des camps de tindouf, ce n'est pas le moment de demander aux algériens : "Et le polisario ?" ainsi qu'a ce pointeur : mets la en veilleuse ceux qui (algériens) t'ont permis d'être où tu es ont d'autres chats a foueter

Il ne faut pas se faire d'illusion. La haine algérienne envers le Maroc est structurelle. Tous ces jeunes qu'on voit manifester n'ont connu qu'un langage et une propagande de haine, haine qui s'est enracinée. Un changement de pouvoir si tant est qu'il soit possible en Algérie ne changera absolument rien à la politique envers le Maroc. Il ne faut attendre de ce mouvement populaire aucune amélioration dans les relations bilatérales. Le Maroc doit raisonner avec le scénario du pire. Pour que ça change il faut un changement de pouvoir et au moins un changement de génération. On en est loin. Le raisonnement qui consiste à dire il y a le pouvoir d'un côté et la population de l'autre est simpliste et trompeur.

il est plus inquiet oui ! il sent tellement mauvais que personne ne pourrait s'assoir à coté de lui , même l'approcher , tellement qu'il sentait mauvais , il a déjà anticipé sa fuite vers Cuba , car le Vénzouilla il ne pourra plus mettre son pieds espérons bien, que c'est sa dernière apparition

0/800