Lors d’une conférence tenue à Rabat, Abdelilah Benkirane a réaffirmé que le PJD reste attaché à son référentiel islamiste ainsi qu’à «la démocratie» comme principales lignes politiques du parti. Interrogés sur la possible candidature d’Abdelilah Benkirane à un nouveau mandat à la tête du PJD, des membres du secrétariat général, tels que Driss Yazami, Mustapha El Khalfi ou Abdelaziz Omari, ont précisé que «les trois candidats au poste de secrétaire général sont choisis par les congressistes». Ils ont ajouté que «Les trois candidats au poste de secrétaire général sont présélectionnés par les militants, et ce sont ces derniers qui élisent finalement le nouveau secrétaire général», laissant entendre que la candidature de Benkirane n’est pas exclue.
Au vu de la manière dont la conférence de presse a été menée par le secrétaire général sortant, il semble néanmoins probable qu’Abdelilah Benkirane puisse briguer un nouveau mandat à l’occasion de ce 9ème congrès.
En outre, les dirigeants du PJD ont réitéré leur opposition à toute normalisation avec Israël et ont plaidé avec force pour la promotion de la langue arabe dans le système éducatif national. Selon Mustapha El Khalfi, le document politique, adapté au contexte politique national et international, sera soumis au vote des congressistes.
Concernant le financement des travaux du congrès, Abdelilah Benkirane a annoncé avoir récolté, grâce aux dons des militants, la somme de 400.000 dirhams destinée à couvrir les frais de l’assemblée de Bouznika. Il a également appelé le ministère de l’Intérieur à verser au PJD la somme de 1,3 million de dirhams, correspondant au soutien étatique dû au parti en vertu des résultats des dernières élections de 2021 (nombre de voix obtenues, sièges acquis et préparation du 9ème congrès).
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Par ailleurs, le PJD a indiqué avoir invité des délégations étrangères à son 9ème congrès, notamment de Palestine, Syrie, Libye et Tunisie. Au niveau national, des invitations ont été adressées aux dirigeants des partis politiques marocains, à l’exception d’Aziz Akhannouch, chef du Rassemblement national des indépendants (RNI), et de Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).













