Le Maroc préside et arbitre, les 21 et 22 novembre à Rabat, une retraite du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, la première de cet organe onusien dans la région MENA et la seconde sur le continent africain.
Peu avant cette réunion, à laquelle ont participé de nombreuses délégations étrangères, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita a reçu son homologue du Bahreïn, Abdullatif bin Rashid Al Zayani, dont le pays a abrité une rencontre au sommet du Conseil des droits de l’Homme.
Dans son allocution, Nasser Bourita a rappelé la volonté permanente du Maroc et du roi Mohammed VI de défendre les droits de l’Homme, «une approche suivie avec détermination sur des bases solides». Pour illustrer son propos, le ministre a cité l’étape de la réconciliation et du Code de la famille. Il a également évoqué l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie sur le développement durable 2030.
De son côté, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a remercié le Maroc pour son accueil et a appelé «tous les acteurs et décideurs» à «plus d’efforts» pour défendre et promouvoir des droits de l’Homme. Il a par ailleurs souligné le rôle que joue son institution: «Nous cherchons d’autres mécanismes de communication» pour contrôler et suivre «toute dérive», a affirmé le représentant onusien.
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La retraite du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH) se veut un conclave de réflexion et d’échange sur l’état et le devenir du conseil. En effet, cette réunion a pour objectif de débattre des principaux défis et enjeux auxquels la communauté internationale est confrontée dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’Homme et d’explorer les voies de la réforme de cet organe central de l’ONU.
Cette retraite s’inscrit dans la lignée des engagements et réalisations du Maroc au sein des instances onusiennes. En tant que membre engagé au sein de l’ONU, le Royaume s’efforce de promouvoir les droits de l’Homme et de favoriser le dialogue entre les nations sur des enjeux cruciaux. Elle représente ainsi une nouvelle étape dans l’engagement du Royaume à renforcer son rôle de leader et de facilitateur dans la défense des valeurs universelles, en collaborant avec d’autres États et organisations pour améliorer les conditions des droits humains à l’échelle mondiale.
Cette retraite a vu la participation d’ambassadeurs représentants permanents des États membres du CDH, des coordonnateurs des groupes régionaux et politiques des Nations unies, de la présidente du Comité de coordination des procédures spéciales et des ONG parties prenantes des travaux du CDH.
Trois sessions thématiques aborderont les principaux défis sur l’état et le devenir du CDH. La première session porte sur l’évaluation des principales réalisations du conseil depuis sa création, ainsi que sur les défis auxquels il a été confronté, tandis que la deuxième débattra des méthodes de travail du conseil afin de renforcer son efficacité et son efficience. Cette approche vise à garantir l’efficacité et la rapidité des réponses du conseil aux besoins urgents en matière de droits humains à l’échelle mondiale.
Enfin, la troisième session concerne le renforcement de la relation entre les instances des Nations unies, notamment le CDH à Genève et l’Assemblée générale des Nations unies à New York, ainsi que les organisations onusiennes concernées par le développement.