Répondant à la question écrite du député travailliste Lloyd Russell-Moyle sur l’éventualité «de la création d’un Conseil des Nations unies pour les ressources naturelles du Sahara occidental», David Rutley, sous-secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, a balayé d’un revers de main cette proposition, soutenant ainsi la légalité des activités commerciales au Sahara marocain.
«Nous ne considérons pas l’activité commerciale comme illégale au Sahara occidental», a assuré le ministre britannique, rappelant que «le Royaume-Uni continue de soutenir les efforts menés par les Nations unies et le travail de Staffan de Mistura en tant qu’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et nous continuons à encourager un engagement constructif dans le processus politique».
Parfaite cohérence avec la justice UK
En plus de désavouer les tenants des thèses de l’entité séparatiste, la réponse de l’exécutif britannique s’aligne parfaitement sur le rejet irrévocable, en 2023, par la Cour d’appel de Londres d’une requête du Polisario contre l’Accord d’association Maroc-Royaume-Uni.
Ce recours avait été introduit par les relais du Polisario au Royaume-Uni, au motif que l’Accord d’association aurait été conclu «sans le consentement du peuple sahraoui». En réponse, le juge avait conclu que les motifs avancés par les représentants du Polisario n’ont aucune chance réelle de succès et que le recours en lui-même n’aurait aucune utilité.
Pour rappel, une importante délégation d’investisseurs britanniques avait effectué, en juillet 2023, une visite à Dakhla pour la prospection des opportunités d’investissement dans la région. Parmi les projets étudiés figure celui du groupe Oblin pour la production d’hydrogène vert et d’ammoniac, avec à la clé la création de quelque 5.000 emplois.