La haine du Maroc, érigée en doctrine par le régime militaire algérien

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie, et Abdelmadjid Tebboune, président de la République démocratique et populaire d'Algérie, le 22 février 2024, à Tindouf, en Algérie.

Revue de presseLa junte algérienne entend persister et signer dans son hostilité viscérale à l’encontre du Maroc, en faisant de sa haine envers le Royaume l’axe central de son mode de gouvernance. Dans cette lignée, le pouvoir militaire à Alger a décidé de ne plus rater aucune occasion de revenir à la charge. C’est à Tindouf cette fois-ci, que ce mode de gouvernance s’est une fois encore révélé. Une revue de presse d’un éditorial d’Al Akhbar.

Le 28/02/2024 à 19h42

Le pouvoir militaire en Algérie persiste dans la concrétisation de sa doctrine d’une hostilité viscérale et de basses manœuvres qui se fonde essentiellement sur la haine qu’il entretient envers le Maroc.

Cette fois-ci, les militaires locataires du Palais d’El Mouradia, à Alger, ont choisi le marchandage de la cause palestinienne, en sacrifiant cette cause sur l’autel du séparatisme prôné dans les camps de Tindouf, encore une fois pour tenter de nuire au Royaume et à son intégrité territoriale.

L’éditorialiste d’Al Akhbar de ce jeudi 29 février 2024 écrit ainsi que «c’est ce que souligne l’allocution du Chef de l’État-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, lors d’un déplacement dans les camps de Tindouf, où il a poussé le bouchon encore plus loin, afin de mettre sur un même pied d’égalité la cause palestinienne et son soutien aux séparatistes du Polisario».

«L’Algérie a toujours soutenu des causes justes dans le monde, comme les causes palestinienne et sahraouie», a-t-il expliqué, mais en soulignant qu’en cherchant à comparer les deux cas, «on ne peut pas comparer la situation d’un État qui défend sa souveraineté et qui combat les dangers du séparatisme et celle d’un État qui viole les droits d’un peuple isolé».

Selon cet éditorial, «on ne peut faire une comparaison entre un mouvement terroriste séparatiste qui cherche la partition d’un État et un mouvement de libération qui lutte pour récupérer sa terre historique».

De même encore, ajoute Al Akhbar, «il est inconcevable de comparer des organisations légitimes et des milices qui œuvrent sous la direction d’un État étranger, et qui fait son fond de commerce des malheurs de certaines personnes, induites en erreur».

Il devient donc évident qu’«il y a une grande différence entre le terrorisme et le militantisme légitime, entre l’appel au séparatisme et la lutte pour la libération de la terre», a aussi écrit l’éditorialiste d’Al Akhbar.

Par Mohamed Younsi
Le 28/02/2024 à 19h42