«Sans accuser personne (la présomption d’innocence, NDLR), nous considérons que les institutions viennent de connaitre une secousse», a affirmé le numéro un de l’USFP en référence à l’affaire du trafic international de drogue impliquant principalement deux dirigeants du PAM, Saïd Naciri et Abdennebi Bioui.
«Cela fait longtemps que les deux partis mettent l’accent sur la nécessité de lutter contre la dépravation et la corruption. Nous appelons aujourd’hui à une action avec les autres partis politiques pour que le gouvernement assume pleinement ses responsabilités», a martelé Driss Lachgar. Celui-ci s’exprimait peu avant l’ouverture d’une séance de travail conjointe qu’il a présidée avec Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, avec la participation des membres politiques des deux partis.
La réunion a en outre porté sur le lancement d’un programme d’actions visant le renforcement de la coopération politique entre les deux formations. Cette rencontre de mercredi intervient après l’annonce faite le 15 décembre 2023 sur la mise en place d’une «initiative d’action et de coordination politique commune» pour contrer ce que le PPS et l’USFP ont appelé «la faiblesse du rendement politique du gouvernement actuel».
«Nous avons décidé de renforcer la coordination politique et de nous ouvrir vers d’autres partis dans le cadre d’une présence plus étoffée sur le terrain politique», a affirmé de son côté le numéro un du PPS, Nabil Benabdallah.
«La coordination et l’action commune impliqueront les diverses instances des deux partis, notamment les structures parallèles comme les associations des jeunes, de la femme et des élus», a-t-il conclu.