Justice. Abdelkader El Boussairi, élu de l’USFP, perd son siège de député de Fès

Abdelkader El Boussairi, député et élu local USFP déchu de ses mandats par le tribunal administratif et la Cour constitutionnelle.. Division Informatique et communication Commune de Fes

Une nouvelle décision de la Cour constitutionnelle, prise le mercredi 3 janvier, a coûté son siège de député l’USFPéiste Abdelkader El Boussairi, actuellement poursuivi en justice en état d’arrestation dans une affaire de corruption et de détournement de fonds. Les détails.

Le 04/01/2024 à 10h23

Depuis sa restructuration, avec la désignation d’un nouveau président et de nouveaux membres, la Cour constitutionnelle tourne à plein régime. Mercredi 3 janvier, les «gardiens» de la Constitution ont décidé de déchoir Abdelkader El Boussairi de son mandat de député de la circonscription de Fès-Sud.

Les magistrats de cette cour ont basé leur verdict sur l’Article 6 du règlement intérieur de la Chambre des représentants, qui rend inéligible toute personne déchue d’un mandat électif sur décision de justice de manière définitive. Par conséquent, la Cour constitutionnelle a décidé de la tenue d’un scrutin législatif partiel pour le siège perdu par l’élu de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition).

En plus de son mandat de député, Abdelkader El Boussairi était également élu communal et troisième vice-président du Conseil municipal de Fès. Le 6 octobre 2023, il a été déchu de ces deux mandats par la Cour administrative de Fès.

Incarcéré actuellement à la prison de Fès, il est poursuivi en justice, avec onze co-accusés, pour corruption, détournement de fonds, dilapidation de deniers publics et abus de pouvoir. Le maire de Fès Abdeslam Bekkali (RNI, majorité) est également poursuivi, en état de liberté, dans le cadre de la même affaire.

Par Ahmed Echakoury
Le 04/01/2024 à 10h23