Hausse des prix: y a-t-il un laxisme gouvernemental?

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Revue de presseÀ l’approche du Ramadan, les pouvoirs publics doivent combattre avec la plus grande fermeté les commerçants qui augmentent les prix et s’arrogent le monopole sur les marchés. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 24/01/2025 à 21h03

Dans un contexte d’accélération des mutations économiques à l’échelle mondiale, de sécheresse ou de pandémie, le citoyen peut faire preuve d’indulgence à l’égard du gouvernement et de sa politique pour agir sur les prix. Mais il est inacceptable que le gouvernement ne sévisse pas contre les commerçants qui profitent des crises ou des fêtes religieuses pour alimenter la spéculation sur les marchés, souligne l’éditorialiste d’Al Akhbar du week-end (25 et 26 janvier). Des opportunistes qui tirent parti du contexte pour réaliser des bénéfices sans se soucier de la paix sociale, ni de la situation précaire des pauvres.

Ils poussent même l’effronterie jusqu’à détourner, via des pratiques frauduleuses, l’aide fournie par l’État aux personnes démunies. Les pouvoirs publics doivent s’assurer que les aides sociales sont octroyées aux catégories ciblées. Ce n’est qu’en agissant de la sorte que les services concernés arriveront à combler le fossé entre les actions du gouvernement et ce qu’endurent les citoyens face à la hausse des prix et la spéculation. À l’approche du ramadan et de l’Aid Al Adha, il est primordial de prendre de véritables mesures pour lutter contre la spéculation.

Toutefois, des solutions exceptionnelles et temporaires pour renforcer le contrôle, baisser les prix et accorder des aides aux catégories vulnérables ne sauraient suffire, relaie Al Akhbar. Il faut trouver des solutions pérennes en mettant en œuvre de grandes stratégies pour augmenter la production interne et surmonter les contraintes climatiques et économiques afin d’éviter l’importation du bétail, de viande et de produits alimentaires essentiels.

Par Hassan Benadad
Le 24/01/2025 à 21h03