Le bureau politique du PAM a saisi l’occasion de sa réunion, mercredi dernier, pour défendre Adib Benbrahim, secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, chargé de l’Habitat.
Ce dernier avait en effet fait l’objet d’une attaque de la part du Parti de la justice et du développement (PJD), qui lui avait imputé la responsabilité de l’effondrement d’habitations menaçant ruine, ayant causé des morts et des blessés.
D’après le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 17 et 18 mai, «le PAM, qui tiendra la session ordinaire de son conseil national en fin de semaine à Salé, estime que la responsabilité demeure collective dans la gestion du fichier des habitations menaçant ruine, loin de toute surenchère politique».
Et d’indiquer que «le PAM, en charge du secteur de l’Habitat et de la Politique de la Ville, souligne également que la gestion du fichier des habitations menaçant ruine, confiée à Adib Benbrahim, nécessite plus que jamais une coopération efficiente et responsable entre les différentes institutions et les habitants, car il s’agit de la vie de milliers de familles marocaines et de dizaines de milliers d’âmes que nous devons protéger ensemble, en dehors de toute instrumentalisation politique».
L’affaire de la passe d’armes entre les deux partis, rappelle le quotidien, avait commencé lorsqu’un leader du PAM avait accusé le PJD au Parlement, en affirmant que l’ancien maire de Fès, Driss El Azami El Idrissi, avait signé en 2018, lorsqu’il était à la tête de la ville, une décision d’évacuation concernant l’immeuble menaçant ruine — mais sans en assurer l’exécution.
Ces déclarations avaient suscité la réaction du PJD, qui a répliqué en qualifiant l’attitude d’Adib Benbrahim de fuite en avant, ajoutent les mêmes sources d’Assabah.