Genève 1: l’ONU optimiste, le Maroc prudent

Nasser Bourita arrive au siège des Nations unies à Genève le 5 décembre 2018.

Nasser Bourita arrive au siège des Nations unies à Genève le 5 décembre 2018. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc salut le climat positif dans lequel s’est déroulée cette première rencontre. Mais, pour lui, cela reste insuffisant en l’absence d’une véritable volonté politique, chez les autres parties, d’aller de l’avant dans ce processus.

Le 07/12/2018 à 22h49

L’ONU, le Maroc et l’Algérie ont été unanimes à exprimer leur satisfaction quant aux conditions dans lesquelles s’est déroulée la rencontre de Genève sur le Sahara. Mais on ne peut dire que l’Algérie et le Polisario aient pour autant changé d’un iota leurs positions classiques, par le passé, le principale obstacle devant une solution au conflit autour du Sahara marocain, commente le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du week-end des 8 et 9 décembre.

Ce qui fait dire à la diplomatie marocaine que «l’atmosphère positive» dans laquelle s’est passée cette première rencontre «n’est pas, à elle seule, suffisante», ajoute le journal. Aussi, d’après Al Ahdath Al Maghribia, le Maroc s’attend-t-il à ce que, lors de la deuxième table ronde, les autres parties fassent preuve d’engagement à mener des «discussions sérieuses et profondes».

Faisant montre de beaucoup d’optimisme, souligne le journal, l’Envoyé personnel du SG des Nations Unies, Horst Köhler, se dit, lui, convaincu qu’«une solution pacifique à ce conflit est possible». Pour ce dernier, cette première rencontre est «un pas important vers un processus politique renouvelé pour l'avenir du Sahara». Dans sa lancée, Köhler s’est également dit content que les parties aient fait preuve d’engagement pour ces discussions.

Naturellement, laisse entendre le journal, il ne faut pas prendre pour argent comptant l’optimisme affiché de l’Envoyé personnel d’Antonio Guterres, qui est avant tout un diplomate qui aspire à réussir là où ses prédécesseurs ont échoué.

Le Maroc n’a d’ailleurs pas tardé à remettre les choses à leur place. Le climat positif qui a marqué le déroulement de cette rencontre n’est pas suffisant pour tirer des conclusions tranchées, a notamment affirmé la diplomatie marocaine. «Il faut que cela soit traduit en une véritable volonté de changer la situation», a notamment signifié le chef de la diplomatie marocaine, tout en exprimant sa crainte que cet élan constructif ne soit freiné par une absence de volonté politique du changement chez les autres parties.

D’après Al Ahdath Al Maghribia, le Maroc est résolument engagé dans ce processus politique soutenu par l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, et compte participer, avec le même engagement, à la deuxième table ronde qui sera organisée l’année prochaine.

Une chose est pourtant certaine, écrit pour sa part le quotidien Al Massae dans son numéro du week-end, le Maroc n’est pas prêt à s’inscrire dans des discussions stériles. «Ce serait une perte de temps pour la communauté internationale, d’autant que cela risque de compromettre le processus de recherche d’une solution politique à ce conflit», rapporte le journal.

Le Maroc s’attend donc «à ce que la prochaine rencontre capitalise sur cette atmosphère constructive pour aller vers l’expression d’une volonté politique réelle de la part des autres parties en vue d’une solution», précise Al Massae.

Et au journal de souligner qu’il est clair que les discussions de la première table ronde n’ont abouti à aucune résolution probante, hormis la décision unanime des parties de les poursuivre, début 2019, dans le cadre d’une deuxième table ronde.

Cependant, souligne le journal, le communiqué du Secrétaire général de l’ONU a limité d’une manière sans équivoque le cadre de ces rencontres en se référant à la résolution 2440 du Conseil de sécurité. Laquelle résolution assigne, dans son paragraphe 2, à cette table ronde un objectif précis qui est de parvenir à une solution pragmatique, réaliste et fondée sur le compromis. Et cela est très important.

Par Charlotte Hennebicque
Le 07/12/2018 à 22h49

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Nos responsables doivent être prudents à la prochaine réunion, en premier d'exiger du polizbel pardon de mon erreur, de la prostituée algérienne, que propose-t-elle sur la table de discussion ?! Le Référendum ?! Il n'est plus d'actualités, puisque la prostituée algérienne refuse le recensement depuis des décennies, elle refuse au HCR de pénétrer dans les camps de concentration de Tindouf, aux ONG INTERNATIONALES, aucune carte des soi-disant réfugiers n'a été remise à un séquestré, en conclusion la prostituée algérienne ne souhaite aucune solution! Je souhaite de tout cœur le départ de la MINURSO car si l'administration Trump refuse de payer le maintien de ces touristes de la MINURSO et se retireront là nos responsables doivent mettre les pendules à l'heure militairement avec la prostituée algérienne et son bâtard polizbel, l'option à une solution pacifique et de tendre la main ça ne marche pas avec la descendance kouloughlis coté Est, la communauté internationale appréciera de leur hypocrisie donc remettons tout à plat...je sais certains de mes compatriotes Marocains ne sont pas d'accord moi, mais je respecte, le Maroc doit rompre les relations diplomatiques avec les ingrats Harkis hachakoum perfides de l'Est et rétablir les relations diplomatiques avec Israël comme tous les pays du monde, l'Egypte, la Jordanie et etc... Israël n'a jamais armé, hébergé et financé le polizbel, Israël est une puissance nucléaire, économique, militaire, High-tech, dans la recherche ou Zid ya bouzid, que nous rapportent les voyous de l'Est ?! Walou, les problèmes, les guerres, la mer....de, je le répète dans ce bas monde, il n'y a ni frère,ni Sidi zakri wallou, nos responsables doivent intensifier les pourparlers avec Israël et de boucler la boucle avec la prostituée algérienne point...et au diable les khorotos.

Ce n'est pas à tort que M'sahel a ironisé pour discréditer cette table ronde...il a dit qu'il a bien rigolé...autrement dit , il exprime clairement que les responsables de son pays n'ont pas apprécié d'être convoqué à ces pourparlers en tant que partie responsable de ce conflit. Ainsi les responsables algériens signifient clairement qu'ils se fichent bien de la solennité et du sérieux des démarches onusiennes en vue de résoudre ce problème qui envenime toute une région. Notre Souverain, très au fait des choses à fait un bon geste à préparer le terrain pour faciliter ces pourparlers en invitant, en parallèle, les responsables algériens à créer un mécanisme de pourparlers bilatéral pour aplanir tous les problèmes entre les deux pays et aller de l'avant pour le développement dans tous les domaines entre les deux pays, en vain, mais ça a quand même l'avantage de faire tomber les masques et désigner le vrai responsable qui bloque, paix, stabilité et tout développement dans le Nord de l'Afrique . Horst Kohler a tort d'être optimiste, au contraire il doit bien se méfier et analyser le sens de la "rigolade des responsables algériens" , le ricanement de l'hyène, qui fait déprécier tout son travail et rabaisser sa valeur .

0/800