«Le Maroc a demandé un soutien pour garantir sa sécurité énergétique basée sur des relations commerciales et l'Espagne a répondu favorablement à sa demande, comme elle devrait le faire avec tout autre partenaire ou voisin», rapporte le quotidien espagnol La Razon, citant des sources officielles.
L'Algérie, poursuit le journal, a tenté de bloquer l'accord, mais n'y est pas parvenu. Concrètement, le Maroc pourra acquérir du gaz naturel liquéfié (GNL) sur les marchés internationaux, le décharger dans une usine de regazéification de la péninsule et utiliser le GME pour atteindre son territoire.
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L'acheminement du gaz de l'Espagne vers le Maroc nécessite une adaptation technique mineure, souligne La Razon, ajoutant qu’un accord entre l'opérateur gazier espagnol Enagas et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) devrait établir les règles d'exploitation technique du gazoduc.
Dans un précédent article, citant une source proche du dossier, Le360 a indiqué que «les actions nécessaires de préparation du gazoduc sont déjà réalisées».
«L’ONHYM a organisé en concertation avec l’Etat et l’ONEE la mise en place des moyens techniques et réglementaires pour l’inversion des flux du gazoduc. Mieux encore, pour la première fois, le régulateur espagnol a mis en place un tarif de sortie par le gazoduc GME vers le Maroc, comme c’est le cas vers le Portugal ou la France. La solution d’inversion des flux pourrait être mise en œuvre sans délai, si la décision était prise pour cela», avait précisé la même source.