El Khalfi veut contrôler le financement étranger des associations

Le360

Revue de presseKiosque360. Le financement des associations actives dans la société civile sera désormais vigoureusement réglementé. En effet, le gouvernement s'apprête à lancer une nouvelle étude pour mieux définir les critères d’octroi des subventions et leur suivi. Les détails.

Le 13/12/2017 à 21h45

Les subventions octroyées aux associations et organisations actives dans la société civile seront désormais vigoureusement réglementées et contrôlées. La nouvelle loi, qui sera mise en place sur la base d’une étude que se prépare à lancer le gouvernement, permettra surtout de faire le suivi des financements étrangers accordés aux associations et aux organisations marocaines.

A ce sujet, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, Mustapha El Khalfi, a affirmé, dans une déclaration au quotidien Akhbar Al Yaoum qui rapporte ses propos dans son édition de ce jeudi 14 décembre, que son département rencontre aujourd’hui des difficultés dans le suivi des financements étrangers accordés aux associations et aux organisations marocaines. Et de préciser que cette problématique sera désormais résolue dans un cadre légal que le ministère compte mettre en place en collaboration avec le Secrétariat général du gouvernement. Parmi les points que le ministre a soulevés, figure la question de la souveraineté du royaume. «Nous ne tolérerons pas que le financement étranger tente de nous influencer», a-t-il tenu à souligner. Et d’ajouter que «l’étude que lancera son département répond à une revendication du secteur associatif que le ministère accompagnera, en collaboration avec les différents intervenants, pour dégager un consensus autour des lois qui seront mises en place».

L’objectif de cet arsenal juridique, a-t-il encore expliqué, est de renforcer le soutien public au secteur associatif, qui est un partenaire. Le ministre a ainsi fait savoir que les associations feront désormais partie des commissions chargées de l’octroi des subventions, pour renforcer la transparence et l’égalité des chances. Et de conclure que les nouvelles lois mettront un terme au vide juridique en matière d’audit des finances des associations.

Par Mohamed Younsi
Le 13/12/2017 à 21h45