C'est en tout cas le voeu exprimé cette semaine par le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, aux ministres foormant la coalition gouvernementale, en décidant la création d’une sous-commission interne chargée d'examiner cette question, a appris, de sources gouvernementales, Le360, ce vendredi.
Ce projet de loi-cadre est toujours bloqué au sein de la commission parlementaire de l’enseignement, le groupe PJD s'opposant à ce que l'apprentissage des matières scientifiques se fasse en langues étrangères.
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Les partis de la majorité, soutenus par l'opposition, le Parti Authenticité et Modernité et l'Istiqlal en tête, cherchent toujours "un consensus national" pour adopter ce projet de loi qui va "révolutionner" l'enseignement public et privé au Maroc.
Ce consensus rechjerché est axé sur la recherche d'une nouvelle formulation qui "définit clairement comment cet apprentissage sera appliqué", indiquent nos sources.
Ce consensus voudrait que l'enseignement des matières scientifiques en langues étrangères s'applique "de manière graduelle et à seulement des modules scientifiques et non à l'ensemble des matières".
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D'après nos sources, une fois le travail de cette sous-commission achevé, Saâd Eddine El Othmani, par ailleurs secrétaire général du PJD, va réunir les six partis de la majorité (le PJD, le RNI, l'UC, le MP, l'USFP et le PPS).