Assemblée générale de l’ONU: Aziz Akhannouch conduit la délégation marocaine

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26-Novembre 2021).

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26-Novembre 2021). . DR

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, conduira la délégation marocaine devant prendre part à la 77e session de l’Assemblée général de l’Organisation des nations unies qui a démarré le mardi 14 septembre à New York.

Le 18/09/2022 à 08h01

Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, conduira la délégation marocaine qui se rendra à New York dans le cadre de la 77e session de l’Assemblée général de l’Organisation des nations unies qui a démarré mardi 14 septembre 2022 et dont un des moments forts, soit le débat général, débutera le mardi 20 septembre. Aux côtés du chef de l’exécutif, figurera également le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, qui sera accompagné des directeurs des différents départements de son ministère.

Les travaux de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies se tiennent sous la houlette du nouveau président de l’Assemblée générale, le Hongrois Csaba KÅrösi, avec un thème générique: «Un tournant décisif: les solutions transformatrices à des défis interconnectés». Le débat général aura à traiter de thématiques aussi brûlantes que les crises alimentaire et énergétique exacerbées par le conflit russo-ukrainien, l’urgence climatique et les «obstacles» à la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) d’ici 2030. Un sommet de haut niveau sur l’éducation est prévu dans ce cadre.

L’Assemblée générale se tient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à voter, le 27 octobre 2022, une nouvelle résolution sur le différend du Sahara atlantique. Celle-ci intervient dans un contexte marquée par de nombreuses victoires diplomatiques marocaines. La dernière en date n’est autre que celle d’hier, mercredi 14 septembre. Elle est signée par le nouveau président du Kenya qui a décidé de retirer la reconnaissance par son pays de la pseudo-Rasd. Un fait majeur à l’échelle du continent, ce pays étant connu pour être, jusqu’ici, un fervent soutien au front Polisario.

Pas plus tard que mardi dernier, et dans une déclaration prononcée lors de la 51e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, le Groupe de soutien de l'intégrité territoriale du Maroc, composé d’une quarantaine d’Etats, a réitéré son appui à la souveraineté pleine et entière du Royaume sur ses Provinces du Sud.

Prononcée par la délégation des Emirats Arabes Unis, la déclaration rappelle que la question du Sahara est un différend politique traité par le Conseil de sécurité, qui reconnaît la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme «crédible et sérieuse» pour une solution politique définitive à ce différend régional.

Le groupe s’est également félicité de l'ouverture, par de nombreux pays, de Consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, qui constituent un levier de renforcement de la coopération économique et des investissements, au profit des populations locales, du développement régional et aussi continental.

Par Youssef Bellarbi
Le 18/09/2022 à 08h01