Après «Jound Al Khilafa», à l’origine de la décapitation, le 23 septembre 2014, du ressortissant français Hervé Gourdel, un deuxième groupe annonce sa dissidence d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et son adhésion à «l’Etat islamique» en Irak et en Syrie.
Dans un enregistrement sonore, diffusé sur Youtube, le dénommé «Ansar El Khilafa», actif à Skikda, wilaya algérienne située en bordure de la Méditerranée, annonce que «dorénavant, il obtempérera à toutes les directives de l’Etat islamique», expliquant que l’allégeance à Daech était devenue «une nécessité au regard de la situation» !
Avec ce nouveau ralliement, l’Algérie aura bel et bien «réussi» à s’attirer les foudres de l’hydre terroriste d’Abou Bakr al-Baghdadi, qui trouve dans le chaos libyen et le laxisme algérien une occasion propice à son implantation en Afrique du Nord.
Le premier acte d’allégeance à «l’EI» remonte au 14 septembre 2014, quand le groupe «Jound El Khilafa» d’Abdelmalek Gouri, actif dans les maquis de kabylie, près de Tizi Ouzou, proclame sa dissidence d’Aqmi pour rallier le «califat» d’al-Baghdadi. Le 27 septembre dernier, il annonce la couleur en procédant à l'enlèvement d’un alpiniste français habitué des monts de Tizi Ouzou, le décapite en filmant et diffusant cet acte horrible.