Affaire Moutaoakil: les fonctionnaires de l’arrondissement Ben M’Sik dénoncent une "trahison à la Nation"

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La participation de Mohamed Moutaoakil aux travaux de la 7ème édition de «L'université d’été des cadres du Polisario», qui se tient à Boumerdes, suscite des réactions indignées au sein de l’arrondissement Ben M’Sik de Casablanca où il officie en tant qu’ingénieur d’Etat.

Le 16/08/2016 à 18h18

Rappelez-vous! Le 360 rapportait dans son édition du 8 août qu’un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, ingénieur d’Etat à l’arrondissement Ben M’Sik, faisait partie du contingent des «séparatistes de l’intérieur» invités à «L’université d’été des cadres du Polisario» qui se tient actuellement dans la wilaya algérienne de Boumerdes.

L’information est tombée comme un couperet pour les fonctionnaires de l’arrondissement Ben M’Sik qui ont tenu à marquer leur vive réprobation quant au déplacement de leur «collègue» du côté de Boumerdes pour prendre part à une manifestation résolument hostile à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc.

Les fonctionnaires de l’arrondissement, qui se disent déjà exaspérés par la présence de ce séparatiste déclaré, dénoncent une «trahison à la Nation marocaine». Celle-là même où l’intéressé a vu le jour, un certain 10 octobre 1966 à Assa, et où il continue de bénéficier de tous les privilèges induits de son statut d’ancien secrétaire général de l’arrondissement Ben M’Sik et actuellement ingénieur d’Etat principal (logement de fonction à Hay Chrifa, continuité de 2 Mars à Casablanca, voiture de service), sans compter ce salaire injustifié de 16.000 dirhams mensuels, sachant bien que l’intéresse est connu pour ses «fugues» à répétition!

La situation de ce séparatiste non repenti, autant que celle d’autres tels que Mohamed Salem Tamek ou encore Aminatou Haïdar, qui continuent de vivre aux frais du contribuable marocain, est problématique à tous points de vue.

Dans son discours du 6 novembre 2014, le roi Mohammed VI a été on ne peut plus clair en pointant ces individus qui disent ne pas appartenir à ce creuset qu’est le peuple marocain constitué du Jebli, du Rifain, du Sahraoui et du Soussi. «Ou on est patriote ou on est traître (…). Il n’y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison», avait averti le souverain. En effet, il ne devrait pas y avoir de place ici pour des individus qui ne peuvent se permettre de mordre la main qui leur est tendue.

Par Ziad Alami
Le 16/08/2016 à 18h18