Affaire Brahim Ghali: Josep Piqué, ancien ministre des AE, appelle l'Espagne à rectifier au plus vite son erreur

Josep Piqué, ancien ministre des Affaires étrangères d'Espagne

Josep Piqué, ancien ministre des Affaires étrangères d'Espagne . Brahim Taougar Le 360

L’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Piqué, a épinglé son pays suite à sa décision d’accueillir en catimini et sous une fausse identité le dénommé Brahim Ghali, chef des séparatistes du polisario.

Le 29/05/2021 à 07h52

Cette décision "a sans aucun doute été une erreur qui doit être rectifiée au plus vite", a souligné l’ancien chef de la diplomatie espagnole dans un article d’opinion, publié, vendredi, par le portail électronique "politicaexterior.com".

Cette attitude "s'est ajoutée à la position publique et provocatrice de l'un des partis de la coalition gouvernementale espagnole" sur la question du Sahara marocain, a fait observer Piqué.

"En tant que chef militaire du polisario, le dénommé Brahim Ghali a rompu le cessez-le-feu en vigueur depuis 30 ans", a rappelé l’ancien responsable espagnol, notant que les antécédents du chef des séparatistes, poursuivi pour de graves crimes de terrorisme et de génocide, sont bien connus.

Par ailleurs, Piqué a mis l’accent sur le développement que connait le Maroc et le rôle qu'il joue sur la scène internationale.

L'importance géopolitique du Maroc n'a cessé de croître grâce à sa stabilité interne, sa politique extérieure et ses progrès économiques visibles, a-t-il relevé, soulignant les succès de la diplomatie marocaine dans le continent africain.

Grâce à ces performances, le Maroc est devenu un "allié important" des États-Unis au niveau du monde arabe en raison de sa contribution à la sécurité de la région sud-ouest de la Méditerranée et de sa projection croissante sur le reste du continent africain, a fait observer Piqué.

Le 29/05/2021 à 07h52