Dans une salle archi comble au Palais des congrès de Laâyoune, des centaines d’habitants du chef-lieu du Sahara marocain ont afflué pour suivre, samedi 4 février, le meeting organisé par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) sous la présidence de son Premier secrétaire, Driss Lachgar.
Lors de ce meeting, auquel ont assisté les militants du parti de la Rose, ceux de plusieurs autres formations politiques ainsi que les habitants de la ville, les socialistes ont condamné l’adoption par le Parlement européen d’une résolution particulièrement hostile au Royaume.
««Nous refusons le chantage et les pressions au nom des droits de l’Homme»»
— Driss Lachgar
Les différentes interventions ont souligné que le vote de ladite résolution reflète une vision paternaliste et néocoloniale de certaines parties ulcérées par le processus de développement que connaît le Maroc et son positionnement, de plus en plus, en tant qu’acteur régional et international de premier plan.
«Nous refusons le chantage et les pressions au nom des droits de l’Homme», a déclaré à Le360 Driss Lachgar, qui a rappelé que le Royaume était fort avec des institutions stables et un climat démocratique qui se confirme jour après jour.
Driss Lachgar a de même salué la solidité des positions du Maroc, et la manière dont il gère le dossier du conflit fomenté autour du Sahara marocain, sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI.
Pour le chef de file de l’USFP, c’est le sérieux du Maroc dans la gestion de ce dossier qui a amené plusieurs partenaires traditionnels du Royaume à faire prévaloir la voix de la raison et qui les a poussés à changer leurs positions quant au conflit du Sahara.
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Lors de ce meeting, Driss Lachgar a appelé à une vigilance permanente au sein de la communauté internationale, à l’Union africaine et dans la région pour consacrer la position internationale qui s’attache à la centralité d’une solution politique avec l’implication de toutes les parties concernées, dont l’Algérie. La finalité étant de parvenir à une solution définitive dans le cadre du plan d’autonomie et dans le respect de l’intégrité territoriale du Maroc.
