Jamel Debbouze se confie sur l’accident qui lui a coûté son bras droit

L'acteur et humoriste franco-marocain Jamel Debbouze assiste à la finale de tennis en simple dames entre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova et la Tchèque Barbora Krejcikova, à Roland Garros, à Paris, le 12 juin 2021.

L'acteur et humoriste franco-marocain Jamel Debbouze assiste à la finale de tennis en simple dames entre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova et la Tchèque Barbora Krejcikova, à Roland Garros, à Paris, le 12 juin 2021. . Martin BUREAU / AFP

L’humoriste franco-marocain, qui ne parle que très rarement de cet épisode traumatisant, raconte pour la première fois sa réaction lorsqu’il apprend qu’il a perdu l’usage de son bras.

Le 27/08/2021 à 13h13

Dans une interview accordée à Patrick Sebastien, dans les colonnes du magazine Jeux vous aime, Jamel Debbouze est revenu sur ce terrible accident, survenu alors qu’il était âgé de 14 ans.

Le 17 janvier 1990, Jamel Debbouze se fait happer par le train Paris-Nantes en gare de Trappes, dans la banlieue parisienne. L’humoriste, aujourd’hui âgé de 46 ans, se souvient dans l’interview de ce moment terrible où il apprend qu’il ne retrouvera plus jamais l’usage de son bras droit. Mais plutôt que de se laisser abattre, c’est un tout autre réflexe qui témoigne de sa force de caractère que va adopter l’adolescent.

«Le premier réflexe que j’ai quand le médecin me l’annonce, c’est de lui demander de me prêter un des stylos de couleurs qu’il a dans sa poche car tout de suite, je m’entraîne pour commencer à écrire de la main gauche».

Il explique ainsi avoir décidé d’aller de l’avant «comme si cet accident était un non-sujet. Finalement, il ne fallait pas que ce soit un sujet».

Mais perdre l’usage de son bras, c’est aussi renoncer à un rêve d’enfant, celui de devenir footballeur. «Aurais-tu été plus heureux si tu étais devenu footballeur, ta passion première?» lui demande Patrick Sebastien, ce à quoi répond Jamel Debbouze, avec son humour habituel, «vocation ratée, tout ça à cause de mon ménisque! Sinon j’aurais fait une carrière internationale! Depuis mon accident, tout ce que je vis, c’est du bonus, du sursis». 

Par Leïla Driss
Le 27/08/2021 à 13h13